(Thaddeus Von Kalmann : Slavery Trek. Presses de l'Université de Chicago 1947).
England is decaying (une prof d'anglais de lycée vers 1980).
Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire (citation apocryphe attribuée à tort à Voltaire).
AVERTISSEMENT : un fait divers terrifiant et spectaculaire vient, pour un temps, de défrayer la chronique ronronnante de notre actualité atone. Il implique un milieu politique que je ne fréquente pas, que je n'approuve pas. En parler, à la manière d'Aurore-Marie de Saint-Aubain (1863-1894), poétesse parnassienne, décadente, légitimiste, nationaliste et antisémite (ce qui ne freinait pas sa défense du féminisme et du saphisme, ô paradoxe !) ne signifie aucunement adhérer aux idées de ces personnes contemporaines nostalgiques d'une France mythifiée qui n'a jamais existé, sauf dans leur tête. Il s'agit de se faire une idée : si Aurore-Marie de Saint-Aubain était revenue en 2013 d'entre les morts, qu'aurait-elle exprimé ? Sa conscience eût été tourmentée, car pétrie de contradictions, écartelée entre l'exaltation d'une France d'autrefois conforme à sa pensée et son apologie de l'amour entre femmes ? Il faut avant toute chose dissiper les malentendus que ce texte de fiction pourrait susciter.
Après presque cent vingt années de séjour parmi les Ombres, mon âme surgit en après none d'un gouffre sépulcral, s'extirpant du non-désiré Tombeau, et s'allant errante par-dessous les nuées, vaguant çà et là, baguenaudant, rejoignit le naos ogival de la grand'Notre-Dame. Je flottais, éthérée, pellucide, quêtant le vain secours, souhaitant m'incarner de nouveau bien que venue d'outre-tombe. La nef ouvrée, emplie à cette heure d'ouailles et de visiteurs, resplendissait de lueurs rosacées.
Un homme, un inconnu vieillard de cet avenir indéchiffrable, versicolore, éraillé de pruine, marchait avec résolution vers l'autel ouvragé, où l'ostensoir étincelait, sans que les fidèles, l'assistance, se souciassent de ses intentions turbides. Il déposa quelque chose sur ledit autel. Lors, il extirpa une arme, antique canon métallifère bruni d'outre-Quiévrain, et, résolument, s'homicida sans que je pusse rien tenter du fait de mon immatérialité intrinsèque. Cela fut franche horreur en cette société qu'on disait gobergée de spectacle. Les marbres, les dallages émoussés, les entours, s'épreignirent de sa tête meurtrie, en une éclaboussure pourprée jaillissant en diaprures sanguines. La tragédie se déroula devant mille cinq cents témoins.
Le défunt avait laissé une lettre pour expliquer et justifier son geste destructeur. Douée de sens, bien qu'à l'état d'esprit, je parvins à la lire. Par chance, elle était rédigée en un français point trop altéré par la distance temporelle. L'homme y fustigeait la décadence de notre vieille France sans que j'eusse pu comprendre, pauvre psyché revenue du Néant, la signification exacte de ce que je pouvais interpréter comme un sacrifice. Il suffisait pourtant que j'observasse cet environnement futur, ne seraient-ce que les spectateurs composites emplissant la nef de leur effroi, pour qu'à la parfin, je comprisse de quoi il en retournait. Les termes épistolaires obituaires de la missive d'adieu devinrent alors intelligibles, compréhensibles pour mon intellect post-mortem. Ce pays de l'avenir n'était plus mien ; trop, par trop avait-il changé en cent vingt ans, victime d'une métamorphose à réprouver selon mes goûts et mes affinités, car non conforme à mes idéaux, bien que je constatasse qu'un de mes rêves les plus inaccessibles, dénoncé avec véhémence par l'homicidé, s'y était accompli, réalisé enfin : l'admission dans la légalité de l'amour entre femmes que tant dans mes écrits, dans mes poëmes et mon roman Le Trottin j'avais appelée de mes voeux. C'était lors une reconnaissance solennelle, mais que point tous acceptaient encor.
L'homme mort cultivait la discorde, en marginal conscient se disant banni des sphères officielles dominantes de ce temps. Il se déclarait historien, essayiste, esthète et polémiste. Il dirigeait une revue historique ambigument de qualité, qui instillait un lent poison subtil, un opiat troublant, dans les veines et les pensées, les idées, de ses lecteurs afin qu'ils adhérassent à ses thèses, qu'ils s'y convertissent. On qualifiait ses écrits et ceux de ses collaborateurs, de mots inconnus de mon époque : "déviationnistes" et "révisionnistes". J'ignorais tout des événements futurs survenus durant ces cent vingt années après mon trépas, mais je compris que des choses grandes, considérables, des bouleversements nonpareils, en plus de celui que j'avais souhaité, avaient tout métamorphosé de fond en comble, jusqu'à faire accroire à une perte de repères et de valeurs.
Certes, les Des Esseintes de ce vingt-et-unième siècle auraient pu se sentir chez eux, mais non point moi.
Le spectacle de soi l'avait emporté sur toute autre considération, bien que l'esprit solidaire, de groupe, revînt par d'étonnants détours, du fait des excès mêmes du matérialisme dominateur, des ravages et turpitudes causés par un esprit de lucre qui ruinait et écrasait tout.
La contradiction divisait et partageait les générations : des vieillards croyaient en un avenir meilleur s'extirpant telle une taupe habile en sapes des décombres futurs de ce monde jà lézardé. Pour l'heure, les temps nouveaux étaient en gésine. Des jeunes gens, au contraire, rongés par le pessimisme inhérent à une crise économique prolongée depuis long-temps, étaient revenus de tout et s'abandonnaient à la désespérance.
Tout cela était fort troublant ; Edouard Drumont et Gyp, mes amis,
avaient ici leurs épigones, et moi de même... Je me voilai ma face évanescente, doux spectre mièvre blondin drapé d'un virginal suaire, tiraillé entre la nécessité du retour aux ténèbres tombales éternelles et la curiosité d'en savoir plus sur l'avenir. Une fièvre rémittente - persistance du mal consomptif qui m'avait emportée à trente ans ? - provoqua en moi frissons et tremblements... Je questionnai mon impalpable conscience, me demandant si, en ce nouveau siècle, un nouvel Edouard Drumont aurait l'audace de commettre un brûlot polémique intitulé La France antiphysique. Cela eût été odieux, impensable pour ma Cause.
Je parcourus avec attention mon environnement, scrutant tout ce que je pus dans ce nouveau Paris, voulant à tout prix connaître le niveau d'étiolement de ce monde futur. Mes observations parurent ne durer qu'un instant tant mon état spectral facilitait la promptitude de mes déplacements. J'eus tôt fini. Forte de cet enseignement d'exploratrice invisible et immatérielle, j'avais beaucoup appris, notamment l'existence d'une thèse d'un certain Henri-Irénée Marrou intitulée Saint Augustin et la fin de la culture antique. Je me demandai si l'acte du suicidé, quoiqu'il eût revêtu l'aspect d'une mort-spectacle, une mort-exhibition, conforme aux excès de mise en scène histrionique de l'individu propre à ce temps d'avenir, ne revêtait pas une forme, non point de protestation, mais de vaine résistance, ainsi qu'il en avait été dans la Rome finissante, lorsque d'éphémères empereurs, tels Constantin III et Majorien, avaient tenté de sauver ce qui subsistait encore parmi les ruines et les gravats, les décombres des murs de soutènement de l'édifice de l'Empire d'Occident en proie aux invasions barbares, ces empereurs-usurpateurs ayant dérisoirement souhaité que les pans du bâtiment restant encore debout tinssent toujours bon quel qu'en fût le prix. Mais Majorien et Constantin III étaient arrivés trop tard, étaient demeurés trop peu de temps au pouvoir pour qu'ils pussent enrayer la décadence. Ils avaient fini dans le sang, assassinés ou exécutés. Lors, l'aporie se fit jour... Décadence ? Le mot usité par le mort était trop fort, trop considérable, trop chargé de connotations antiques... Mais je me réclamais de manière explicite de ce mouvement-là ! - du moins, tant qu'il se limitait à une expression littéraire, esthétique et plastique ! Je ne pouvais conséquemment admettre qu'on assimilât un des mes idéaux d'anandryne à une blettissure, à la lente décomposition en un byssus, en un mycélium invasif, de notre pays au passé royal si prestigieux. L'éclaboussure du sang de l'homicidé sur les dalles et l'autel avait été à la semblance de la souillure pourprée entachant le portrait de Dorian Gray après que le personnage du roman scandaleux de mon ami Oscar Wilde eut assassiné le peintre Basil Hallward. J'avais dévoré ce livre dans la langue originelle, ce, dès sa parution, bien que je susse que la censure hypocrite avait pesé gravement sur son contenu.
Qui plus était, je ne pouvais décemment me faire panégyriste, écrire l'apologie de ce moderne samouraï de Cipango qui avait choisi sa voie, fidèle à son bushido-code d'honneur et avait converti le seppuku nippon en coup de feu mortel en pleine tête. Je ne souhaitais pas le retour de temps obscurs et fanatiques, des persécutions exercées par les sectateurs et hiérophantes des anciennes religions envers et contre les miennes, ces femmes de la Cause, quoique j'eusse lu que l'homicidé craignît avant tout la Chute, tel un fruit pourrissant, de notre civilisation dans l'escarcelle des plus fanatiques adeptes du Coran.
Ce que j'aimais le plus exalter dans mon oeuvre brillante, c'était le monde païen, grec, romain, en une nostalgie narcissique, égoïste... Souhaiter le retour d'une France royale mais médiévale, emplie de féodalisme, représentait certes pour moi un moindre mal, mais non l'Idéal absolu, à défaut du retour de la Pax romana. Ô anacouklesis !
Mêmement, je ne pouvais rejeter l'ensemble de la civilisation musulmane d'autrefois, de son legs venu des âges brillants de l'Islam, son raffinement, sa quête d'Absolu spiritualiste, mystique, ses Arts, sa Science, sa médecine, sa poësie... Son arriération m'apparut toute récente.
Le suicide de l'inconnu de Notre-Dame tourmenta tant mon esprit flottant que je choisis de réintégrer les limbes de l'au-delà qu'au grand jamais je n'aurais dû quitter.
Ô berger Endymion, n'abandonne point les coteaux paradisiaques d'Hellas !
Post-scriptum : Aurore-Marie de Saint-Aubain vient d'un siècle qui fut plutôt islamophile, d'où l'engouement pour l'orientalisme, presque constant dans les beaux-arts et la littérature.
Le défunt avait laissé une lettre pour expliquer et justifier son geste destructeur. Douée de sens, bien qu'à l'état d'esprit, je parvins à la lire. Par chance, elle était rédigée en un français point trop altéré par la distance temporelle. L'homme y fustigeait la décadence de notre vieille France sans que j'eusse pu comprendre, pauvre psyché revenue du Néant, la signification exacte de ce que je pouvais interpréter comme un sacrifice. Il suffisait pourtant que j'observasse cet environnement futur, ne seraient-ce que les spectateurs composites emplissant la nef de leur effroi, pour qu'à la parfin, je comprisse de quoi il en retournait. Les termes épistolaires obituaires de la missive d'adieu devinrent alors intelligibles, compréhensibles pour mon intellect post-mortem. Ce pays de l'avenir n'était plus mien ; trop, par trop avait-il changé en cent vingt ans, victime d'une métamorphose à réprouver selon mes goûts et mes affinités, car non conforme à mes idéaux, bien que je constatasse qu'un de mes rêves les plus inaccessibles, dénoncé avec véhémence par l'homicidé, s'y était accompli, réalisé enfin : l'admission dans la légalité de l'amour entre femmes que tant dans mes écrits, dans mes poëmes et mon roman Le Trottin j'avais appelée de mes voeux. C'était lors une reconnaissance solennelle, mais que point tous acceptaient encor.
L'homme mort cultivait la discorde, en marginal conscient se disant banni des sphères officielles dominantes de ce temps. Il se déclarait historien, essayiste, esthète et polémiste. Il dirigeait une revue historique ambigument de qualité, qui instillait un lent poison subtil, un opiat troublant, dans les veines et les pensées, les idées, de ses lecteurs afin qu'ils adhérassent à ses thèses, qu'ils s'y convertissent. On qualifiait ses écrits et ceux de ses collaborateurs, de mots inconnus de mon époque : "déviationnistes" et "révisionnistes". J'ignorais tout des événements futurs survenus durant ces cent vingt années après mon trépas, mais je compris que des choses grandes, considérables, des bouleversements nonpareils, en plus de celui que j'avais souhaité, avaient tout métamorphosé de fond en comble, jusqu'à faire accroire à une perte de repères et de valeurs.
Certes, les Des Esseintes de ce vingt-et-unième siècle auraient pu se sentir chez eux, mais non point moi.
Le spectacle de soi l'avait emporté sur toute autre considération, bien que l'esprit solidaire, de groupe, revînt par d'étonnants détours, du fait des excès mêmes du matérialisme dominateur, des ravages et turpitudes causés par un esprit de lucre qui ruinait et écrasait tout.
La contradiction divisait et partageait les générations : des vieillards croyaient en un avenir meilleur s'extirpant telle une taupe habile en sapes des décombres futurs de ce monde jà lézardé. Pour l'heure, les temps nouveaux étaient en gésine. Des jeunes gens, au contraire, rongés par le pessimisme inhérent à une crise économique prolongée depuis long-temps, étaient revenus de tout et s'abandonnaient à la désespérance.
Tout cela était fort troublant ; Edouard Drumont et Gyp, mes amis,
avaient ici leurs épigones, et moi de même... Je me voilai ma face évanescente, doux spectre mièvre blondin drapé d'un virginal suaire, tiraillé entre la nécessité du retour aux ténèbres tombales éternelles et la curiosité d'en savoir plus sur l'avenir. Une fièvre rémittente - persistance du mal consomptif qui m'avait emportée à trente ans ? - provoqua en moi frissons et tremblements... Je questionnai mon impalpable conscience, me demandant si, en ce nouveau siècle, un nouvel Edouard Drumont aurait l'audace de commettre un brûlot polémique intitulé La France antiphysique. Cela eût été odieux, impensable pour ma Cause.
Je parcourus avec attention mon environnement, scrutant tout ce que je pus dans ce nouveau Paris, voulant à tout prix connaître le niveau d'étiolement de ce monde futur. Mes observations parurent ne durer qu'un instant tant mon état spectral facilitait la promptitude de mes déplacements. J'eus tôt fini. Forte de cet enseignement d'exploratrice invisible et immatérielle, j'avais beaucoup appris, notamment l'existence d'une thèse d'un certain Henri-Irénée Marrou intitulée Saint Augustin et la fin de la culture antique. Je me demandai si l'acte du suicidé, quoiqu'il eût revêtu l'aspect d'une mort-spectacle, une mort-exhibition, conforme aux excès de mise en scène histrionique de l'individu propre à ce temps d'avenir, ne revêtait pas une forme, non point de protestation, mais de vaine résistance, ainsi qu'il en avait été dans la Rome finissante, lorsque d'éphémères empereurs, tels Constantin III et Majorien, avaient tenté de sauver ce qui subsistait encore parmi les ruines et les gravats, les décombres des murs de soutènement de l'édifice de l'Empire d'Occident en proie aux invasions barbares, ces empereurs-usurpateurs ayant dérisoirement souhaité que les pans du bâtiment restant encore debout tinssent toujours bon quel qu'en fût le prix. Mais Majorien et Constantin III étaient arrivés trop tard, étaient demeurés trop peu de temps au pouvoir pour qu'ils pussent enrayer la décadence. Ils avaient fini dans le sang, assassinés ou exécutés. Lors, l'aporie se fit jour... Décadence ? Le mot usité par le mort était trop fort, trop considérable, trop chargé de connotations antiques... Mais je me réclamais de manière explicite de ce mouvement-là ! - du moins, tant qu'il se limitait à une expression littéraire, esthétique et plastique ! Je ne pouvais conséquemment admettre qu'on assimilât un des mes idéaux d'anandryne à une blettissure, à la lente décomposition en un byssus, en un mycélium invasif, de notre pays au passé royal si prestigieux. L'éclaboussure du sang de l'homicidé sur les dalles et l'autel avait été à la semblance de la souillure pourprée entachant le portrait de Dorian Gray après que le personnage du roman scandaleux de mon ami Oscar Wilde eut assassiné le peintre Basil Hallward. J'avais dévoré ce livre dans la langue originelle, ce, dès sa parution, bien que je susse que la censure hypocrite avait pesé gravement sur son contenu.
Qui plus était, je ne pouvais décemment me faire panégyriste, écrire l'apologie de ce moderne samouraï de Cipango qui avait choisi sa voie, fidèle à son bushido-code d'honneur et avait converti le seppuku nippon en coup de feu mortel en pleine tête. Je ne souhaitais pas le retour de temps obscurs et fanatiques, des persécutions exercées par les sectateurs et hiérophantes des anciennes religions envers et contre les miennes, ces femmes de la Cause, quoique j'eusse lu que l'homicidé craignît avant tout la Chute, tel un fruit pourrissant, de notre civilisation dans l'escarcelle des plus fanatiques adeptes du Coran.
Ce que j'aimais le plus exalter dans mon oeuvre brillante, c'était le monde païen, grec, romain, en une nostalgie narcissique, égoïste... Souhaiter le retour d'une France royale mais médiévale, emplie de féodalisme, représentait certes pour moi un moindre mal, mais non l'Idéal absolu, à défaut du retour de la Pax romana. Ô anacouklesis !
Mêmement, je ne pouvais rejeter l'ensemble de la civilisation musulmane d'autrefois, de son legs venu des âges brillants de l'Islam, son raffinement, sa quête d'Absolu spiritualiste, mystique, ses Arts, sa Science, sa médecine, sa poësie... Son arriération m'apparut toute récente.
Le suicide de l'inconnu de Notre-Dame tourmenta tant mon esprit flottant que je choisis de réintégrer les limbes de l'au-delà qu'au grand jamais je n'aurais dû quitter.
Ô berger Endymion, n'abandonne point les coteaux paradisiaques d'Hellas !
Post-scriptum : Aurore-Marie de Saint-Aubain vient d'un siècle qui fut plutôt islamophile, d'où l'engouement pour l'orientalisme, presque constant dans les beaux-arts et la littérature.
La citation en anglais rappelle que Margaret Thatcher utilisa le concept de décadence pour justifier sa politique de régression sociale et de réaction ultralibérale. Mon prochain billet portera sur le film saboté de Ken Loach consacré à l'esprit de 1945.
RépondreSupprimerLe titre de mon billet fait implicitement référence à "Meurtre dans la Cathédrale", oeuvre théâtrale de T.S.Eliot montée en 1935 et consacrée à l'assassinat de Thomas Becket en 1170.
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