mercredi 27 mai 2020

Petros le pélican, une mascotte oubliée.

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Autant l'écrire tout de suite : le pélican que vous voyez sur cette photo n'est pas le bon. Ce n'est même pas le fils de celui dont il est ici question. C'est son successeur, sans lien de parenté. Il se nomme Petros II, comme s'il s'agissait d'un monarque ailé. Quid alors du premier Petros ?
Remontons aux années 1960, mais aussi à la fin de l'hiver 1984, si vous le voulez bien. C'était (je parle de février-mars 1984) une époque où les programmes de la 3e chaîne française étaient déclinés en autant de stations régionales (sauf diffusions communes d'avant soirée et de soirée), une époque où, selon la région, la 3 diffusait une feuilleton différent, de quinze minutes en l'occurrence, alternant les "antiquités" et les nouvelles productions fauchées peu convaincantes comme Une colonne à la cinq ou Monsieur Benjamin (avec Frédéric Pottecher). Le Petros original fut une attraction pour touristes en l'île de Mykonos, au nord des Cyclades. Il acquit une certaine célébrité, au point de devenir en 1965 le héros improbable d'un feuilleton télé coproduit entre l'ORTF et la Grèce. Un feuilleton tourné en couleurs, de surcroît, peut-être le premier du genre lorsqu'à noël 1965, il eut les honneurs de l'antenne française.
Je découvris notre pélican dans ce feuilleton découpé en tranches de 15 minutes fin février 1984 sur la trois de la PACA sous le titre alambiqué : Mykonos ou l'extraordinaire Petros. Des maisons d'un blanc immaculé, des moulins à vent, un pastiche musical folklorique imitant le sirtaki dont la partition était signée François de Roubaix...
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Ecrivons-le franchement : L'extraordinaire Petros a été une déception de taille. Je qualifierais ce feuilleton de "stupidité" et le doublage français semble  avoir aggravé mon impression négative. D'abord, le pélican parlait, et la voix était nulle ! Comme pour toute histoire enfantine (infantile ?) il faut un méchant caractérisé. Dans la série Petros, ce méchant se nommait Pétard, doublé en français par Julien Guiomar (1928-2010). Pétard était interprété par un comédien grec inconnu au bataillon chez nous : Panos Karavousanos. Pierre Goutas, dont le nom sonne comme celui d'un improbable et fictif empereur byzantin, avait réalisé cette oeuvrette plus ou moins alimentaire et anecdotique.
Pour quelle raison Pétard portait-il ce patronyme risible, bon à faire s'esclaffer les amateurs de mauvais "bons mots" simplistes ? Parce qu'il passait son temps à dynamiter les jouets ! Drôle de manière de les martyriser...Sous son identifiant élémentaire et ridicule, notre acteur grec endossait la peau du parfait "méchant" de carnaval conçu pour un âge mental de cinq ans. Souvenez-vous : plus le méchant est réussi, meilleur est le film. Hélas, avec Adolphe Pétard, nous n'étions pas gâtés et fort loin du compte. Dommage, car ce personnage revêtait tout de même un aspect intéressant : il s'agissait d'un magnat mondial du jouet, annonciateur de nos actuelles transnationales gourmandes en fabrications asiatiques à très bas coût sauf lorsqu'une Covid-19 vient ébranler tout le système global.
Afin de conserver la suprématie, notre magnat détruisait les jouets artisanaux "bien de chez nous" ou plutôt de chez Mykonos et les Hellènes.Il les dynamitait après les avoir volés (d'où son nom peu hilarant de Pétard digne de la pire lapalissade) et lesdits jouets "non industriels" s'en allaient mourir, pantelants et gémissants, tout en bas des rues pentues et pittoresques de Mykonos.
Ah, si seulement j'avais regardé la suite ! J'aurais pu savoir si un simple pélican possédait la capacité de combattre un humain, à moins que le volatile fût aidé dans sa tâche de justicier par d'autres bipèdes Sapiens...
Au fond, je me moque pas mal de la résolution de l'intrigue car, ce qui compte pour moi, c'est d'avoir appris peu après la réalité de l'existence de Petros le pélican, via un article de "Spirou" du début des années 1960 dont la référence et la date m'échappent. Je suppose que cet écrit remontait à environ 1962, sans certitude. Pour ce faire, je devrais fouiller dans ma collection qui n'est plus chez moi et même dans ma correspondance d'époque avec mon cousin, que j'ai pieusement conservée, mais non à mon actuel domicile !
A l'origine, Petros était un malheureux pélican blessé que l'on recueillit et soigna. Il ne tarda point à devenir la mascotte, le chouchou de l'île de Mykonos, une vraie vedette et attraction pour les touristes, ceci dès les débuts de son vedettariat à la fin des années 1950. Sans doute était-il jeune à l'époque, les pélicans étant réputés vivre 30 à 50 ans. Ainsi appris-je par l'article en anglais de Wikipedia la mort non point naturelle, mais accidentelle de Petros...en 1985 ! Autrement dit, pour discourir à la manière de Monsieur de La Palisse, notre volatile vivait encore en février 1984, lors de la diffusion bouche-trou régionale de ce feuilleton inique injecté à "forte daube".
Un lien présent sur l'article anglo-saxon est faux : il ne conduit pas à un extrait du feuilleton (devenu désormais invisible) mais à un reportage en couleurs des actualités anglaises où l'on voit la vie quotidienne de notre mascotte ailée cocasse prenant plus que ses aises.L'humour british domine ce reportage bienvenu. Par contre, la vidéo postée sur YouTube consacrée à la musique du générique signée de François de Roubaix est exacte. Disons donc au revoir à Petros en passant, ainsi qu'à ses frères et soeurs pélicans !

Prochainement : cinq acteurs français morts de la Covid-19 dans l'indifférence générale.

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samedi 16 mai 2020

Ces écrivains dont la France ne veut plus 32 : Gabriel Marcel.

Du philosophe et dramaturge Gabriel Marcel (Paris, 7 décembre 1889 - Paris, 8 octobre 1973)
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 ne subsistent désormais plus, sur le site Ina.fr et son avatar insatisfaisant Madelen, que les deux parties d'Archives du XXe siècle tournées en 1970 et diffusées seulement en 1977. C'est toujours mieux que Jacques Maritain,
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 le philosophe thomiste qui décéda la même année... Les pièces de théâtre de notre chantre de l'existentialisme chrétien se sont envolées à jamais. Des titres d'ouvrages philosophiques comme Homo Viator ou le Journal métaphysique (considéré comme un chef-d'oeuvre) sont devenus introuvables sauf chez les bouquinistes pointus. J'ai éprouvé la plus grande difficulté à me procurer La Métaphysique de Royce
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 dans une réimpression de 2005. Aucun livre de Gabriel Marcel ne figure à la médiathèque de ma commune de résidence (il y en a un de Maritain). Hélas, je ne suis ni philosophe, ni a fortiori métaphysicien pour vous expliquer les théories de Royce et de Gabriel Marcel. De plus, il m'a fallu près d'un an pour déguster cette Métaphysique de Royce, fort intéressante au demeurant, mais pas toujours évidente à saisir lorsqu'on est comme moi un néophyte en matière de philo américaine à cheval entre le XIXe et le XXe siècle. A ma décharge, je lis 10 livres en même temps, de genres fort éclectiques car ils embrassent tout le spectre de la littérature, avec une prédilection pour les essais historiques, que j'appréhende bien mieux, y compris ceux de niveau universitaire, compte tenu de mes études. Est-ce à dire que Gabriel Marcel fut abstrus et abscons ? Que non pas ! Les Archives du XXe siècle (gravure de deux DVD commandés à l'Ina du temps où cet institut proposait encore ce service) nous révèle un Gabriel Marcel parfois inattendu, capable de s'intéresser à l'ésotérisme des planches de ouija et à la parapsychologie. Je me suis délecté à ces émissions qui nous montrent aussi un Gabriel Marcel pianiste. L'homme eut donc plusieurs facettes, dont celle du dramaturge, qui regrettait avec amertume que ses pièces de théâtre n'eussent rencontré aucun succès.
La chose me fâche d'autant plus que certaines de ces pièces étaient avant le lancement de Madelen disponibles sur l'ancien Ina premium ! Parlons justement d'Un Homme de Dieu, pièce que je ne puis ni lire, ni voir depuis la fin d'Ina premium. Edith Scob y jouait.
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Impossible d'émettre un jugement sur cette pièce dont je n'ai eu le temps de voir que les premières minutes ! Juste pour constater qu'Edith Scob y était et que les personnages étaient vêtus de manière contemporaine (celle de 1960). Une oeuvre littéraire que je ne connais pas. Une dramaturgie qui me reste inaccessible faute de la moindre trace filmée. Un objet singulier, introuvable sauf si je le commande d'occasion sur le site de l'ogre insatiable Amazon... Mais je crois bien que Gallica, qui émane de la BNF, l'a mis en ligne, numérisé, comme tant d'autres expressions de notre littérature orpheline non encore tombée dans le domaine public (pour Gabriel Marcel, ce sera le 1er janvier 2044 !). Sauf le thème religieux plus qu'apparent dans le titre, je suis impuissant à juger ce théâtre-là.
Pour en revenir à Josiah Royce, Gabriel Marcel soulignait dans une recension de 1946 de la version traduite en français de son ouvrage La Philosophie du loyalisme, dont l'édition américaine remontait à 1908, reconnaissait le caractère ardu et peu évident des théories de Royce tout en soulignant chez lui l'importance primordiale de l'Individu, qu'il faut sauvegarder, de la primauté absolue de l'Être et de l'aspect central de la loyauté, ou loyalisme : Royce fut un ardent interventionniste, soutenant la nécessité pour les Etats-Unis d'entrer en guerre au côté des Alliés lors du premier conflit mondial dont il ne vit pas le dénouement.
Cependant, en 1954, Gabriel Marcel répondit à une lettre de Karl-Theodor Humbach, lettre formée d'une série de questions sur les rapports entre les pensées de Royce et de Marcel : "je crois qu'il (Royce) représente une étape dépassée."Cela eut le mérite de la franchise et force est de conclure que, quelle que soit sa valeur, la philosophie existentialiste chrétienne de Gabriel Marcel, pourtant héritière de celle de Kierkegaard,
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est également considérée comme "dépassée", démodée, par nos contemporains. Mon article restera hélas embryonnaire, faute de matière accessible, notamment à propos de la dramaturgie du théâtre de Marcel. La conversion de l'intéressé au catholicisme romain en 1929 peut aussi expliquer la notoriété dont il jouit après guerre, alors qu'il fut comblé d'honneurs et de prix, et acquit la reconnaissance internationale, mais le purgatoire l'attendait tout de même. Peut-être pourra-t-on lui reprocher ses accointances avec certains milieux conservateurs comme le Réarmement moral, mouvement chrétien anglo-saxon, que dirigeait dans les années 1950 le pasteur américain Frank Buchman ?
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 Ce mouvement, dont on reprocha longtemps l'anticommunisme viscéral (guerre froide oblige), sut évoluer, se lisser, mettre de l'eau dans son vin au tournant du XXIe siècle. Peut-être aussi critique-t-on Marcel pour sa collaboration à la revue La Nation française, qui ne dura que douze ans, revue du philosophe et journaliste Pierre Boutang, une des figures de proue du royalisme maurrassien (ou de sa survivance) dans les années 1950-60, figure autour de laquelle gravitèrent les Hussards ? Il y eut un peu de tout cela, et c'est regrettable pour Gabriel Marcel qui a pu s'égarer. C'est bien dommage, parce que le Réarmement moral cherchait l'oecuménisme. Je me refuse à utiliser le terme "fourvoiement". Ce serait médire inutilement et jugé diffamatoire.
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Prochainement : Petros le pélican, une mascotte oubliée.

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lundi 4 mai 2020

Ce que vous appelez Civilisation.




Ce que vous appelez civilisation 
Victor Hugo (1802-1885)

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Ce que vous appelez dans votre obscur jargon :
Civilisation – du Gange à l’Orégon,
Des Andes au Thibet, du Nil aux Cordillères,
Comment l’entendez-vous, ô noires fourmilières?
De toute votre terre interrogez l’écho.
Voyez Lima, Cuba, Sydney, San-Francisco,
Melbourne. Vous croyez civiliser un monde
Lorsque vous l’enfiévrez de quelque fièvre immonde,
Quand vous troublez ses lacs, miroirs d’un dieu secret,
Quand vous violez sa vierge, la forêt;
Quand vous chassez du bois, de l’antre, du rivage
Votre frère naïf et sombre, le sauvage,
Cet enfant du soleil peint de mille couleurs,
Espèce d’insensé des branches et des fleurs,
Et quand, jetant dehors cet Adam inutile,
Vous peuplez le désert d’un homme plus reptile,
Vautré dans la matière et la cupidité,
Dur, cynique, étalant une autre nudité,
Idolâtre du dieu dollar, fou qui palpite,
Non plus pour un soleil, mais pour une pépite,
Qui se dit libre, et montre au monde épouvanté
L’esclavage étonné servant la liberté!
Oui, vous dites : – Voyez, nous remplaçons ces brutes;
Nos monceaux de palais chassent leurs tas de huttes;
Dans la pleine lumière humaine nous voguons;
Voyez nos docks, nos ports, nos steamers, nos wagons,
Nos théâtres, nos parcs, nos hôtels, nos carrosses! –
Et vous vous contentez d’être autrement féroces.
Vous criez : Contemplez le progrès! admirez!
Lorsque vous remplissez ces champs, ces monts sacrés,
Cette vieille nature âpre, hautaine, intègre,
D’âmes cherchant l’or, de chiens chassant au nègre,
Quand à l’homme lion succède l’homme ver,
Et quand le tomahawk fait place au revolver! 

Commentaire : 

poème de Victor Hugo publié à titre posthume dans le recueil « Toute la Lyre ». Ce poème tranche avec l’idéologie dominante de l’époque qui exalte le progrès, le machinisme, la révolution industrielle et l’expansion de la civilisation occidentale (dominée par l’Europe mais aussi marquée par l’essor des Etats-Unis). Il s’oppose à la forme que revêt alors la mondialisation à l’occidentale, ce prétendu progrès exalté par la philosophie dite positiviste qui conquiert et soumet les autres peuples prétendus inférieurs d’Afrique, d’Amérique et d’Asie via l’esclavage, la colonisation, le commerce et la conquête de l’Ouest. Victor Hugo est une sorte de prophète de l’écologie parce qu’il accuse le progrès de détruire la nature au profit de la cupidité des chercheurs d’or chassant l’homme soi-disant primitif de l’Eden (homme qualifié d’Adam inutile). Victor Hugo rappelle Rousseau et le « bon sauvage ».  
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Ce portrait à charge contre l’expansionnisme économique, politique et culturel occidental, la soumission des peuples traditionnels, le ravage de la nature « âpre, hautaine, intègre », sans oublier la condamnation de toutes les ruées vers l’or (Hugo pense sûrement à celle de Californie de 1848 et il fustige déjà le dollar, l’appât du gain capitaliste, sans toutefois prendre parti pour des économistes révolutionnaires comme Karl Marx) tranche avec les opinions majoritaires de son époque, par exemple, celles exprimées dans l’œuvre d’un Jules Verne qui exaltait le progrès technique et la supériorité européenne (nuançons cependant : en ses romans tardifs, Jules Verne remettait en cause le « scientisme » et mettait en scène des « savants fous »). Opinion minoritaire, certes, mais pas inexistante. Hugo ne pouvait cependant pas connaître Walden ou la vie dans les bois du philosophe, poète et naturaliste américain Henry David Thoreau (1817-1862),
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 paru en 1854 mais dont la traduction française ne date que de 1922. Thoreau fut un antiesclavagiste, un apôtre de la non-violence, de la désobéissance civile et un écologiste précurseur, et Walden s’avère être un violent pamphlet contre la civilisation occidentale. Il y a convergence des pensées et des idées entre Hugo et Thoreau même s’ils ne se sont pas rencontrés. La vision dominante, héritée de la Bible, stipulait que l’Homme devait soumettre la nature et l’exploiter. Or, en 1854, Chef Seattle,
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 dans un discours dont l’authenticité est parfois contestée, aurait dit, à l’adresse du gouvernement américain : Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.
Enfin, Victor Hugo est un contemporain de Charles Darwin,
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 qui, par la théorie de l’évolution, remit en cause la place de l’Homme dans la nature, considérée jusque-là comme centrale, voire au sommet de la pyramide des êtres vivants.

Prochainement : reprise de la série consacrée aux écrivains dont la France ne veut plus. Volet n° 32 : Gabriel Marcel.

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