dimanche 14 juillet 2024

SANS PAPIER.

 Agora, Théâtre du Rêve éveillé, Café littéraire, Ecran magique, la covid 19

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 change notre façon de communiquer. Finis les bulletins, les journaux. Lire sur un écran est peu confortable cependant c’est la seule solution, mais est-ce une catastrophe ? Il y a plus de quinze ans que je mets en page le journal du café littéraire, auparavant il fonctionnait bien sans cela. Max Ferri se retire comme un sage de son rôle d’animateur .Place aux jeunes sexagénaires et septuagénaires. Je pense que cela sera la continuité d’une recette qui a fait ses preuves pendant 23 ans et non une révolution, enfin nous verrons bien. La presse écrite en même temps « papier » est passée au numérique: Le Monde , l’Equipe etc. Les journalistes Tapuscritent leur papier , c’est je crois l’avenir des associa-tions de créer des forums où pourra s’exprimer celui ou celle qui a quelque chose à dire et à le faire partager. Il y a un côté positif pour la planète c’est l’économie de pâte à papier et par consé-quent moins d’arbres abattus « Pour sauver un arbre, mangez un castor ! »

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 mais un côté négatif, c'est l’augmentation nécessaire d ‘électricité pour le stockage des données numériques .
J’ai noté De -ci de -là ces infos :
illectronisme , c’est l’inhabileté numérique ou illettrisme électronique, c’est l'incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques en raison d'une absence totale de connaissances .
EduTubeurs Qu’ils soient instituteurs professeurs vidéastes ils passent des heures à transmettre leur savoir. Ils accompagnent chaque jour des milliers si ce n’est des millions de personnes sur You Tube. Un cahier de Télérama présente 26 chaînes offrant de nombreuses disciplines: Biolo-gie, Géopolitique, Science, Maths, Archéologie, Histoire, Peinture, Philo, Littérature. Etc.
Tapuscrit est un document rédigé à l'aide d'une machine à écrire ou d'un ordinateur muni d'un logiciel de traitement de texte.

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.
P.S .texte écrit en corps 14 pour un meilleur confort de lecture avec des caractères plus grands et donc plus lisibles.

Albert Bénaroya.

Prochainement : non-commémorations de l'année 2024 : Tu quoque Francis Blanche ! 

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vendredi 28 juin 2024

Café littéraire du 27 juin 2024 - « Et que le vaste monde poursuive sa course folle » de Colum McCann.

 Description de cette image, également commentée ci-après

Et que le vaste monde poursuive sa course folle, indifférent aux drames et aux espérances, aux douleurs, aux doutes et à la quête d’amour des millions d’habitants de la grande mégalopole qu’est New-York, qui témoignent pour l’humanité entière. 

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Les hommes dressent des tours et veulent toucher les cieux, mais un jour,  l’un d’entre eux, plus fou ou plus raisonnable, se dresse, suspend le cours du temps et défie la mort.

Au-delà de l’exploit individuel qui interrompt l’agitation de la grande ville et unit ses habitants d’un même regard, ce récit est bien évidemment une ode à New-York et à celles et ceux qui y vivent. 

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Une ville où les monuments de pierre s’effondrent mais où l’humanité poursuit, malgré tous les drames, son cours.

New-York, de l’édification des tours jumelles du World Trade Center, à l’acte d’un funambule qui, au-delà du geste sportif, fait planer tous les sentiments, de la peur à l’admiration, de l’art et de la poésie à la sensation d’invulnérabilité et élève le possible humain. Un acte que survole un avion, image fugitive et terriblement prémonitoire. 

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New-York et ses quartiers, du Bronx à Manhattan, que tout oppose et dont les habitants ne se croisent jamais et pourtant ...

Un religieux qui s’abaisse au-dessous des plus faibles et de celles et ceux qui apparaissent comme la lie de la société, jusqu’à l’humiliation mais qui doute et se confronte au désir ; des prostituées, qui malgré leur détresse, portant un regard ironique sur les hommes qui se soulagent de leurs frustrations, leur violence, leurs échecs ; un groupe de femmes des milieux les plus divers, réunies dans le deuil commun de leurs fils, morts au Vietnam ; un couple d’artistes du Village en quête de création ou, parmi d’autres, un juge d’instruction qui croit encore au pouvoir de la justice: leurs histoires individuelles vont se croiser, leur humaine condition les unissant au-delà de leur couleur de peau et de leur origine sociale, et les conduire, pour un moment plus ou moins long, sur un chemin commun. 

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Avec ce roman, Colum McCann nous offre une fresque poignante dont les personnages nous poursuivent longtemps et qui nous interroge sur la vie, la mort, l’engagement, les limites que chacun s’impose, la guerre, l’injustice et le destin.

Une histoire qui, par une cruelle et tragique ironie de l’histoire, s’enrichit en ce début d’année 2024 d’une rencontre que coïncidence ou évidence, seule la littérature peut tisser.

 

                                                                                               Michel Antoni

 

samedi 8 juin 2024

Ces peintres dont on ne veut plus 11 : Johan Barthold Jongkind.


Petit canal près de la Seine à Meudon, (1865).

Gamin, je possédais une vieille encyclopédie Larousse qui, outre le fait qu'elle reconnaissait Maurice Utrillo comme un peintre majeur, présentait Johan Barthold Jongkind comme un précurseur immédiat de l'impressionnisme.

De nos jours, Turner a triomphé, et c'est Eugène Boudin (1824-1898), qui a ravi à l'impétrant le titre de prédécesseur de la révolution impressionniste.

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Jongkind n'est plus mis en avant nulle part, du moins dans les médias mainstream, à la différence de Turner et Boudin, et presque plus personne n'en parle, malgré une présence certaine de ses oeuvres dans les musées français !

samedi 11 mai 2024

Bicentenaire de la disparition de Lord Byron : Madelen seule ?

 

 

  












Après Keats en 2021 et Shelley en 2022, voilà que le troisième grand poète romantique britannique se trouve à son tour privé de toute commémoration ! A une exception près, toutefois, une exception sidérante, inattendue, imprévisible ! J'ai nommé l'Ina avec sa bien connue plateforme Madelen. 

Grâce à Madelen, je découvre l'existence d'une dramatique télé de l'ORTF en noir et blanc, diffusée en juillet 1973, intitulée Byron, libérateur de la Grèce, avec dans le rôle principal, Jean-François Poron (1936-2020). Le réalisateur est Pierre Bureau, par ailleurs peu connu. 

Prochainement : retour de la série "Ces peintres dont on ne veut plus", avec cette fois-ci, Johan Barthold Jongkind.

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dimanche 14 avril 2024

Arno Penzias et Christopher Priest : les deux omissions nécrologiques majeures du Monde du début de l'année 2024.

 Par Cyber Léon Bloy.

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Journalistes, je vous interpelle ! Connaissez-vous ce premier quidam ? 

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Et cet autre, en avez-vous entendu parler, ne serait-ce que fortuitement ?

Description de cette image, également commentée ci-après 

Allons empressez-vous de me répondre, car, comme Louis XIV, je déteste attendre ! Gare à vous si vous me dites cette phrase interrogative italienne stupide, digne d'un frère ignorantin : Ma chi è ?

samedi 30 mars 2024

Café littéraire : Mamie Luger.

 Mamie LUGER de Benoît Philippon. Par Bénédicte Mitrano.

Benoît Philippon (auteur de Mamie Luger) - Babelio

 

BIOGRAPHIE

Mamie Luger

Date/Lieu de naissance 1976 (Âge: 48 ans), France
• Benoît Philippon est un écrivain, réalisateur et scénariste français, auteur de roman s noir s
Diplômé en Lettres Modernes à la Sorbonne Nouvelle, il devient scénariste en 2000.
• Benoît Philippon passe son enfance en Côte d'Ivoire, aux Antilles, puis entre la France et le
Canada.
• En 2002, un premier scénario est porté à l’écran : "Sueurs", un film d’action produit par
Samuel Hadida avec Jean Hugues Anglade. Benoît développe ensuite plusieurs scripts
pour le cinéma, de la comédie au thriller. Il s’immerge également dans l’univers de
l’animation. Il participe à l’écriture de plusieurs séries ("Pat et Stan", "Chaplin&Co", "7 nains
et moi").
• Il devient scénariste à vingt ans pour le cinéma et l'animation.
• En 2009, Benoît passe à la réalisation en cinéma avec "Lullaby". Le film est coproduit par
Orange Studio, Forecast et Christine Vachon ("Loin du Paradis", "Carol"). Tourné en anglais
avec un casting international dont Forest Whitaker, Rupert Friend, Clémen ce Poesy, et la
participation de Charlie Winston, "Lullaby" est sélectionné dans divers festivals
internationaux (Pusan, Taipei, Camerimage) et sort dans plusieurs pays étrangers.
• "Mune : Le Gardien de la Lune" (2015), un film d'animation 3D, est son second long
métrage. Il a écrit le scénario original et l’a coréalisé avec Alexandre Heboyan. Le film a
gagné le prix du meilleur film aux festivals de Tokyo, Toronto et Erevan et est, en 2015, le
7ème plus gros succès français à l’étranger.
• En 2015, Benoît coréalise le court métrage "Nephtali", en collaboration avec Glen Keane,
pour la 3ème scène de l’Opéra de Paris.
• En 2016, il écrit son premier roman, "Cabossé", édité chez Gallimard, collection Série
Noire, qui obtient le Prix Transfuge du meilleur espoir polar 2016 et le Prix du Goéland
Masqué 2017 du meilleur premier polar.
• En 2017, il développe, avec le dessinateur Malec, "Super Mimi", une série jeunesse en
bande dessinée, éditée par Jungle Éditions, sortie en Février 2018.
• "Mamie Luger" (2018), son second roman, sort aux éditions les Arènes, dans la
collection Equinoxe , suivi de "Joueuse" chez les Arènes 2020
• « Toucher le noir » Collectif. Roman noir. 2021
• « Petiote 2022 » Les Arènes 2022.
• « Papi Mariole », Albin Michel (2024) est son dernier roman.
Le livre : Mamie LUGER
Visiblement très inspiré par San Antonio et Audiard (et ses Tontons flingueurs), Benoit
Philippon nous convie à une comédie désopilante. Mais tout le sel de ce roman noir ne se réduit
pas à une tueuse en série de cent deux ans, hilarante, irrespectueuse et mal embouchée.
« Mamie Luger » :

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Un policier féministe où le coupable n’est pas celui qu’on croit.

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Rien que la couverture prête à sourire, nous l’imaginons très bien cette mamie Luger, plus toute fraîche, pince sans rire, ce regard en biais derrière ses triples foyers, ce petit rictus ironique aux lèvres, sa robe rapiécée, ses larges mains un tantinet rabougries, nous l’imaginons mamie Luger mais aurions-nous pu deviner que derrière ses yeux rieurs se trouvaient autant de cadavres ? Absolument pas !
Résumé : Six heures du matin : Berthe, cent deux ans, (38 kilos) canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate. Huit heures : l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors… Aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu.

 Description de cette image, également commentée ci-après


Son histoire à travers celle des cadavres L’histoire de Berthe Gavignol commence en 1914. Une vie entourée de deux femmes, sa mère et sa grand-mère Nana. C’est elle qui d’ailleurs lui donnera ce conseil avisé de viser l’entrejambe des hommes en cas d’intrusions non consenties. Nana c’est la survie. C’est la solitude d’une femme qui doit vendre son corps pour survivre et qui finit par produire sa propre gnôle dans la cave. A l’adolescence, Berthe est belle, sensuelle, bourrée de charmes. Elle le sait, elle en use et en abuse pour obtenir ce qu’elle souhaite : un mariage et une bonne situation.
Tout commence en Auvergne. Les premiers chapitres sont fulgurants. Nous débarquons en pleine fusillade. Mamie Luger a aidé un couple d’amoureux et assassins (Roy et Guillemette), qui plus est, à prendre la fuite à bord de l’Audi du voisin (De GORE, notaire) qui se retrouve au sol avec une balle dans les fesses. Qui est la tireuse ? Cette femme de 102 ans bien entendu. Elle est emmenée au poste de police et reçu par Ventura, Lionel de son prénom mais qu’elle prend un malin plaisir à appeler Lino. En salle d’interrogatoire, Mamie Luger doit s’expliquer.
Les premières minutes, elle maitrise la situation, plaide la surprise, la peur, l’ignorance, la vieillesse mais finit par fissurer sa carcasse, sa lourde artillerie tombe à ses pieds et elle commence alors à raconter son histoire. La sienne et celle des quelques cadavres enterrés dans sa cave.
1)
Lecture du premier chapitre : Page 7 à 11. « Blam ! Blam !...
2)
Puis viens la garde à vue, avec l’inspecteur Ventura : Page 12 à 13.
Mais une histoire de femme avant tout : Elle dit à un moment donné :
« Ouais, ben nous, les femmes, on n’a pas ce luxe d’avoir le choix. On est avant tout des pondeuses, et encore, quand on a la chance que ça marche ! Les couches et aux fourneaux ! Seulement moi, j’te dis que les temps ont changé et que j’veux de l’égalité. »
Mais voilà, les prémices de son féminisme se confrontent à la réalité patriarcale et rapidement elle va devoir régler le problème … à sa manière. Et des problèmes de ce type, Berthe va en rencontrer une sacrée pelletée. Benoît Philippon nous projette donc dans le passé de Berthe, depuis les 1914 jusqu’à cet instant où elle se retrouve dans ce poste de police avec Ventura. Un va-et-vient constant qui offre de vraies respirations. Comme nous, au fil de l’histoire qu’elle nous raconte, Ventura s’attache avec prudence à cette mamie qui le fait passer par toutes les émotions : la pitié, la compassion, l’effroi, la surprise, l’amusement … Il lui fait comprendre que la peine sera lourde pour ce qu’elle a commis mais il n’y a à ce titre aucun enjeu et le lecteur le sait. Elle a 102 ans. Et plus grand chose à perdre.

Et ça ne fait que commencer ! Mamie Luger tiendra en haleine le pauvre enquêteur et tous les lecteurs de ce formidable roman. Histoires rocambolesques, réparties exquises, candeur volontaire et description toute en innocence de ses multiples gestes 


1922, des enfants torturaient un chien, elle immobilisa le garnement d’un bon coup de pied 1922, des enfants torturaient un chien, elle immobilisa le garnement d’un bon coup de pied dans l’entre jambe, comme sa grand--mère Nana lui avait expliqué.


Nous rencontrerons son premier mari (1933), Lucien Ramberot (42 ans), il tenait une droguerie qui prospérait. Berthe avait 19 ans (lecture P71). . Puis l’inévitable désaccord d’un couple  (P 96) et enfin la mort de Lucien, , tué par Berthe avec un couteau  (P104)

Le sauvetage d’une jeune fille, Rose, face à un SS (1942) qui venait de tuer son frère  Le SS est revenu pour violer Berthe. Pendant son agression, Berthe a  pris le LUGER au SS.  Elle l’a tué à coup de pelle. C’était le deuxième cadavre dans la cave…

Puis Luther (1945), un GI de couleur, elle n’en avait jamais vu. Il était son âme soeur, la véritable passion, la flamme, la simplicité, le respect et la sérénité. C’était un homme marié et il avait une fille, Nina. Son amour pour lui était intense, il est reparti aux State.

Luigi FIZZARINO tenait un restaurant italien à St Flour… c’est son deuxième mari.  Il la battait également. Elle cherchait à avoir un enfant sans succès. Il est mort étranglé.  Il a rejoint les deux autres  à la cave (le SS et Lucien)

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 Marcel, le danseur (1951) …qui en possession du Luger avait violé Berthe et avait essayé de faire de même avec Rose. Berthe était venu à temps pour la sauver au calibre 22.


 Norbert, Baptiste, Thimotée, l’allemand au LUGER, tous des hommes qui ont passé dans la vie de la belle Berthe et qui y ont trouvé un certain refuge, pour un certain temps et peut--être être même pour plus longtemps. Très rapidement, on se rendra compte que l’alambic de la grand--mère  ne sera plus jamais seul dans son sous--sol aux usages mortuaires.

Mamie Luger c’est bien plus qu’une histoire de femme. Benoît Philippon y aborde des sujets comme le racisme, le patriarcat, le viol, le féminisme, la liberté des femmes, l’égalité des sexes, la justice, l’équité, les classes sociales, l’avortement, la stérilité … C’est un roman policier social et humain. Il n’y a pas vraiment d’enquête. C’est Berthe qui, à travers son témoignage, livre les clés des différentes découvertes macabres au fond de la cave et à travers ces clés, elle livre un véritable message.


Conclusion


Mamie Luger de Benoît Philippon est à mettre sur la pile des livres à lire et relire, à prêter, à conseiller. Il est intelligemment écrit, drôle, caustique, ironique, bourré de bonnes diatribes. Il y a ce qu’il faut de supplices, de situations sanglantes, de coups, de violence pour s’inscrire dans la catégorie des livres policiers mais pour autant Mamie Luger c’est bien plus que cela. C’est la mamie de toutes les femmes, celle qui protège, celle qui se sacrifie, celle qui ne recule devant rien pour faire valoir nos droits.
L’écriture est simple avec parfois un vocabulaire cru. Des situations écrites dans l’exagération, un interrogatoire interminable et bienveillant de la part de Ventura, qui quelque part la respecte vu son âge.

Bénédicte Mitrano.

samedi 9 mars 2024

Les commémorations 2024 à la télévision : une année qui commence très très bien !!!

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Ceci est une icône de l'art. Ceci a été peint par un artiste que, jusqu'à présent je pensais en théorie iconique. Je dis bien, en théorie, parce qu'il s'avère qu'en ce premier trimestre 2024, ce n'est plus le cas. En dehors du musée parisien de la Vie romantique, nul ne semble se soucier de la commémoration du bicentenaire de sa mort, survenue le 26 janvier 1824.

Au passage, je confesse avoir omis dans mon précédent article une icône défraîchie de la chanson - ses afficionados vont hurler ! - Tino Rossi, dont on eût dû commémorer en 2023 les quarante ans de la disparition. 















Cependant, la réduction de notre peintre romantique à un musée parisien de moindre importance que les autres, avec en outre, le greffon d'une polémique autour de l'authenticité des oeuvres exposées fait réfléchir : ce que propose le Musée de la Vie Romantique est-il intégralement de Géricault (puisque je le nomme enfin) ? Un article récent du Monde est entré dans la danse. Ecrit par Roxana Azimi, paru le 7 juin 2024, il s'intitule "Querelle d'experts autour de l'exposition Géricault au Musée de la vie romantique". Ce serait peu grave si Géricault avait eu droit, à côté de cela, d'autres célébrations, notamment audiovisuelles. Hélas, l'expo ainsi questionnée demeure le seul événement de 2024 autour du premier grand peintre romantique français ! 

A côté, parlons du cas plus qu'étrange de la comtesse de Ségur, morte il y a 150 ans le 9 février 1874. 


                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

Même Madelen, la bien connue plateforme de l'Ina, n'a pas réagi, ce qui est surprenant, lorsqu'on connaît le nombre appréciable d'adaptations de la comtesse de Ségur qu'elle propose aux abonnés, notamment celles du Théâtre de la Jeunesse de Claude Santelli.