dimanche 18 mai 2014

Hommage à Philippe Ebly (1920-2014).

Les critiques littéraires souffraient de tels présupposés  qu'ils ne rendaient jamais compte des livres n'entrant  pas dans leurs moules, dans leurs schèmes de pensée. (Réflexions d'un intellectuel déclassé)

Ne dites ni esclave, ni cafre, ni jaune. Dites travailleur non syndiqué. (un zélote hypocrite de l'euphémisme et du politiquement correct)

Jeff Koons et Damien Hirst sont à l'art ce que Marc Levy et Guillaume Musso sont à la littérature. (aphorisme du Nouvel Oscar Wilde)

L'art contemporain conceptuel n'est qu'un surgeon, un rameau parmi d'autres au sein du buissonnement esthétique universel plurimillénaire. Il passera, s'éteindra, comme d'autres espèces artistiques avant lui. (Pensée pertinente d'un évolutionniste des Beaux-Arts)

 Cet hommage à l'écrivain de science-fiction pour la jeunesse Philippe Ebly, de son vrai nom Jacques Gouzou, disparu le 1er mars 2014, est la reprise d'un court article paru en 2013 dans le Forum du voyage dans le temps, site fort intéressant que je vous recommande chaleureusement.

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Pour sauver le Diamant noir (Hachette collection Bibliothèque verte 1973)

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Je sais, il s'agit d'un roman pour la jeunesse paru dans la bibliothèque verte en 1973, dans la série de Philippe Ebly, Les Conquérants de l'impossible, où notre trio d'adolescents casse-cou, Serge, Xolotl et Thibaut (venu de la fin du XIIe siècle) doivent récupérer dans le passé le célèbre diamant noir de Catherine II, qui, dans leur présent, a disparu dans la mer des Sargasses. Le déplacement temporel se limite dans ce roman à seulement dix ans dans le passé. Les héros vont voler le diamant à leur propriétaire Monsieur Rochecotte. Il y a de jolis paradoxes temporels : Serge se rencontrant lui-même enfant, les héros délivrés par leurs doubles venus les secourir... Pour rappel, l'invention du professeur Auvernaux permettant de se translater dans le temps est une espèce de plate-forme de téléportation magnétisée et électrifiée : le vecteur du déplacement temporel est le métal autinios, découvert par Auvernaux, que le trio porte sous forme de gourmettes. Les déplacements ne peuvent excéder une durée d'un mois. Les facultés de l'autinios ont été trouvées par hasard, dans L'éclair qui effaçait tout, où un orage transportait Serge et Xolotl en l'an 117, où devenus esclaves à Rome, tous deux participaient à la grande Histoire, permettant de déjouer la conjuration de Palma contre le nouvel Empereur Hadrien.
Plusieurs romans de Philippe Ebly méritent un article, tant le problème du voyage dans le temps tient une place importante dans son oeuvre.
J'ai lu ce roman seulement en 1976, dans l'édition originelle, bien entendu, Philippe Ebly ayant remanié et actualisé son texte en vue d'une réédition dans les années 1990. Pour en savoir davantage sur cet auteur d'origine belge, je vous invite à lire la page web : Les séries de Philippe Ebly.

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