Nous vivons dans un Ancien Régime mondialisé où l'aristocratie internationale de l'argent ne paie absolument aucun impôt. Un 1789 global est donc nécessaire. (propos d'un avocat fiscaliste universaliste révolutionnaire du XXIe siècle)
Je suis un cinéphile frustré. (aphorisme de moa)
J'avais le choix entre deux Merkel : Una, la rigolote et Angela avec sa tronche.
J'ai opté pour Una... (un fantaisiste démagogue anti-allemand)
Les Etats où l'on aime à ne s'exprimer qu'en anglais (pays scandinaves ou de l'ex Europe de l'Est), sont des cyber-éclaireurs et des poissons-pilotes de l'ultralibéralisme friedmano-hayekien. (un contemporain lucide mais non pas décliniste)
Clovis, tout haut :
- Qu'on le garde ! (à propos de Syagrius prisonnier)
Puis, tout bas :
- Qu'on l'égorge.... (d'après L'Histoire de France en bandes dessinées n° 2 "Attila-Clovis", éditions Larousse 1976)
Cinq films jamais distribués en salles en France ; cinq seulement, à titre d'exemples, mais ô combien significatifs !
Paperhouse (1988) de Bernard Rose.
Singulier cas que celui-là, presque en quelque sorte une prémonition de ce qui se passe de nos jours à Gérardmer ! Paperhouse reçut en 1989 le grand prix de l'étrange au festival d'Avoriaz (que la télévision de ce temps couvrait autrement mieux que son successeur), ce qui ne l'empêcha nullement de n'avoir jamais été distribué en salles en France ! Peut-être n'était-il pas gore, selon les goûts, modes et tendances du ciné fantastique de la fin des années 80 (c'était dix ans avant que Sixième Sens ne réhabilitât un cinéma plus subtil et suggéré qu'horrifique et sanglant à coup de grosse artillerie) ?
Star Trek 5 l'Ultime frontière (1989). Pourtant réalisé par William Shatner en personne, ce fut le seul film de la série des Star Trek a n'avoir bénéficié d'aucune distribution française sur grand écran !
Enigma (2001), de Michael Apted. Selon moi, un des pires scandales de la non sortie d'un film contemporain en France.
Voilà un film avec Kate Winslet, dont la distribution dans l'hexagone, prévue au printemps 2001, fut ajournée ! Contrairement à d'autres films pudiquement qualifiés d'"inédits en salles", il n'a eu droit ni à une diffusion sur Canal + (sur aucune chaîne d'ailleurs), ni à une édition ultérieure en VHS, puis en DVD et en blue ray ! La honte intégrale, absolue, je vous dis ! Enigma, qui traite du décryptage des codes secrets durant la seconde guerre mondiale, notamment celui de la machine nazie du même nom par Alan Turing, détient la palme d'or de l'invisibilité, pis que les dix oeuvres de mon précédent billet ! Et Jeremy Northam (Thomas More dans Les Tudor) jouait en plus dedans !
Vision - Aus dem Leben der Hildegard von Bingen (2010), de Margarethe von Trotta
La haine absurde et sectaire du Moyen Âge européen a encore frappé : même Arte n'a rien fait pour acquérir les droits de diffusion de ce biopic à l'allemande, par ailleurs interprété par la grande actrice Barbara Sukowa. Les distributeurs français ont considéré ce long métrage comme inapproprié au public national, trop allemand sans doute. Ils l'ont boudé. Vision a rejoint dans la cohorte de l'ignorance et de l'occultation voulues et entretenues le Musée de Cluny et les expos qui vont avec. On dirait qu'on a voulu faire payer à l'ancien pape Benoît XVI les écrits qu'il consacra à cette grande mystique médiévale, écrits que, indépendamment de ma part d'une affirmation identitaire de toute foi catholique, je trouve magnifiques. Pas si antiféministe que ça, l'ex Souverain Pontife sut proclamer cette figure géniale Docteur de l'Eglise en 2012. Les esprits dogmatiques de l'ultra matérialisme n'y auront vu qu'une momerie catho de plus, oubliant que le XIIe siècle fut une époque de renaissance intellectuelle intense et un siècle où la femme (rappelez-vous Aliénor d'Aquitaine !) fut mieux lotie en Occident qu'à des périodes pourtant postérieures (Napoléon, par exemple, hé oui ! Voyez son code civil !). Jamais le progrès n'a été linéaire...
Wilde Salomé (2011), d'Al Pacino.
Un film de réflexion sur une pièce d'Oscar Wilde, avec Jessica Chastain dans le rôle de Salomé (qui lança d'ailleurs sa carrière d'actrice), présenté à Venise, et qu'on a jugé inutile de sortir en salles chez nous, parce que non consensuel et familial ainsi que Boule et Bill et Jappeloup. Les sites de cinéma de la Toile indiquent toujours désespérément : "prochainement" ! Bien évidemment, aucun DVD, aucun passage télé en vue !
Décidément, quelque chose doit cesser : le public cultivé ne peut plus demeurer la dupe de stratégies commerciales abstruses et rentabilistes à court terme. Bientôt, il ne le tolérera plus !
Dans quelques prochains billets, je vous parlerai des films qui n'arrivent pas à sortir en DVD, de ceux dont les projets n'ont jamais abouti, de ceux encore où jouent de plaisantes comédiennes (Romola Garai et Clémence Poésy) mais qui ne trouvent pas preneurs en France, de ceux dont on feint de ne pas tenir compte du talent de la réalisatrice (Sarah Polley) etc. etc. etc.
Star Trek 5 l'Ultime frontière (1989). Pourtant réalisé par William Shatner en personne, ce fut le seul film de la série des Star Trek a n'avoir bénéficié d'aucune distribution française sur grand écran !
Enigma (2001), de Michael Apted. Selon moi, un des pires scandales de la non sortie d'un film contemporain en France.
Voilà un film avec Kate Winslet, dont la distribution dans l'hexagone, prévue au printemps 2001, fut ajournée ! Contrairement à d'autres films pudiquement qualifiés d'"inédits en salles", il n'a eu droit ni à une diffusion sur Canal + (sur aucune chaîne d'ailleurs), ni à une édition ultérieure en VHS, puis en DVD et en blue ray ! La honte intégrale, absolue, je vous dis ! Enigma, qui traite du décryptage des codes secrets durant la seconde guerre mondiale, notamment celui de la machine nazie du même nom par Alan Turing, détient la palme d'or de l'invisibilité, pis que les dix oeuvres de mon précédent billet ! Et Jeremy Northam (Thomas More dans Les Tudor) jouait en plus dedans !
Vision - Aus dem Leben der Hildegard von Bingen (2010), de Margarethe von Trotta
La haine absurde et sectaire du Moyen Âge européen a encore frappé : même Arte n'a rien fait pour acquérir les droits de diffusion de ce biopic à l'allemande, par ailleurs interprété par la grande actrice Barbara Sukowa. Les distributeurs français ont considéré ce long métrage comme inapproprié au public national, trop allemand sans doute. Ils l'ont boudé. Vision a rejoint dans la cohorte de l'ignorance et de l'occultation voulues et entretenues le Musée de Cluny et les expos qui vont avec. On dirait qu'on a voulu faire payer à l'ancien pape Benoît XVI les écrits qu'il consacra à cette grande mystique médiévale, écrits que, indépendamment de ma part d'une affirmation identitaire de toute foi catholique, je trouve magnifiques. Pas si antiféministe que ça, l'ex Souverain Pontife sut proclamer cette figure géniale Docteur de l'Eglise en 2012. Les esprits dogmatiques de l'ultra matérialisme n'y auront vu qu'une momerie catho de plus, oubliant que le XIIe siècle fut une époque de renaissance intellectuelle intense et un siècle où la femme (rappelez-vous Aliénor d'Aquitaine !) fut mieux lotie en Occident qu'à des périodes pourtant postérieures (Napoléon, par exemple, hé oui ! Voyez son code civil !). Jamais le progrès n'a été linéaire...
Wilde Salomé (2011), d'Al Pacino.
Un film de réflexion sur une pièce d'Oscar Wilde, avec Jessica Chastain dans le rôle de Salomé (qui lança d'ailleurs sa carrière d'actrice), présenté à Venise, et qu'on a jugé inutile de sortir en salles chez nous, parce que non consensuel et familial ainsi que Boule et Bill et Jappeloup. Les sites de cinéma de la Toile indiquent toujours désespérément : "prochainement" ! Bien évidemment, aucun DVD, aucun passage télé en vue !
Décidément, quelque chose doit cesser : le public cultivé ne peut plus demeurer la dupe de stratégies commerciales abstruses et rentabilistes à court terme. Bientôt, il ne le tolérera plus !
Dans quelques prochains billets, je vous parlerai des films qui n'arrivent pas à sortir en DVD, de ceux dont les projets n'ont jamais abouti, de ceux encore où jouent de plaisantes comédiennes (Romola Garai et Clémence Poésy) mais qui ne trouvent pas preneurs en France, de ceux dont on feint de ne pas tenir compte du talent de la réalisatrice (Sarah Polley) etc. etc. etc.
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