Si Aïda, au lieu d'un opéra, avait été une toile de Jean-Léon Gérôme ou d'Alma Tadema, ou encore un roman de Gabriele d'Annunzio, nul n'en parlerait encore de nos jours (Pensées logiques de Moa).
A propos des aborigènes d'Australie : la technologie ne leur a pas été nécessaire pour fonder une civilisation originale (réflexions libres d'un homme tout aussi libre).
Même les éléphants, les dauphins, les singes et les baleines ont évolué éthologiquement au cours du temps (Le Nouveau Zoologue amateur éclairé).
Les sciences sont des fouilles faites dans Dieu (Victor Hugo cité dans Muséum, roman de Véronique Roy).
Et ils disoient, à qui vouloit bien les entendre, qu'aucune note de musique n'avoit été écrite antérieurement au Sieur Antonio Vivaldi (Mémoires du Nouveau Cyber Saint-Simon).
Après Rimsky Korsakov en 2008 et Isaac Albeniz en 2009, dont on n'entendit pas une note de leurs oeuvres à la télévision, voici Arcangelo Corelli, archange de la musique baroque italienne, dont le tricentenaire de la mort aurait dû susciter en 2013 maints concerts intéressants destinés aux mélomanes qui, cela leur arrive, se branchent sur une chaîne de télévision culturelle souventes fois citée avec bisque sur ce blog, mais qui, tels ses deux prédécesseurs cités, fut ignoré... Et ces concerts, assurément, eussent dû être louangeurs, tant est magnifique la musique qu'Arcangelo Corelli nous légua à l'orée du XVIIIe siècle.
A propos des aborigènes d'Australie : la technologie ne leur a pas été nécessaire pour fonder une civilisation originale (réflexions libres d'un homme tout aussi libre).
Même les éléphants, les dauphins, les singes et les baleines ont évolué éthologiquement au cours du temps (Le Nouveau Zoologue amateur éclairé).
Les sciences sont des fouilles faites dans Dieu (Victor Hugo cité dans Muséum, roman de Véronique Roy).
Et ils disoient, à qui vouloit bien les entendre, qu'aucune note de musique n'avoit été écrite antérieurement au Sieur Antonio Vivaldi (Mémoires du Nouveau Cyber Saint-Simon).
Après Rimsky Korsakov en 2008 et Isaac Albeniz en 2009, dont on n'entendit pas une note de leurs oeuvres à la télévision, voici Arcangelo Corelli, archange de la musique baroque italienne, dont le tricentenaire de la mort aurait dû susciter en 2013 maints concerts intéressants destinés aux mélomanes qui, cela leur arrive, se branchent sur une chaîne de télévision culturelle souventes fois citée avec bisque sur ce blog, mais qui, tels ses deux prédécesseurs cités, fut ignoré... Et ces concerts, assurément, eussent dû être louangeurs, tant est magnifique la musique qu'Arcangelo Corelli nous légua à l'orée du XVIIIe siècle.
Las ! Les seules notes que j'entendis de Corelli sur Arte (puisqu'il me faut bien la citer) retentirent fortuitement...dans un documentaire consacré à Le Nôtre ! Le comble !
Oui, Arte a préféré comme de coutume depuis son grand chambardement de juillet 2006 la solution de facilité : Verdi et Wagner (peu de Britten, in extremis)
plus "connus" et "appréciés" en ce bicentenaire 2013 de leur venue au monde, ont été privilégiés et ont eu droit à tous les honneurs (que j'ai délibérément boycottés), en lieu et place de la musique baroque italienne, de ce prédécesseur d'Antonio Vivaldi qui lui ouvrit la voie ! Quand aurai-je le plaisir d'entendre le Concerto pour la nuit de Noël de Corelli joué dans le cadre d'un concert retransmis à la télévision afin de célébrer ce grand compositeur, maître du violon baroque ? Jamais ?
plus "connus" et "appréciés" en ce bicentenaire 2013 de leur venue au monde, ont été privilégiés et ont eu droit à tous les honneurs (que j'ai délibérément boycottés), en lieu et place de la musique baroque italienne, de ce prédécesseur d'Antonio Vivaldi qui lui ouvrit la voie ! Quand aurai-je le plaisir d'entendre le Concerto pour la nuit de Noël de Corelli joué dans le cadre d'un concert retransmis à la télévision afin de célébrer ce grand compositeur, maître du violon baroque ? Jamais ?
Cela traduit une fois de plus l'ignorance crasse de celles et ceux qui prétendent régenter la culture, sans prendre en compte les paramètres mémoriels et sans se projeter dans le long terme : ainsi, j'apprends avec une certaine stupéfaction mêlée de tristesse et d'amertume que maintes oeuvres d'art contemporain (le patrimoine de demain, après tout, faut-il bêtement l'oublier ?) sont hélas menacées d'obsolescence, de dégradation, parce que les matériaux les composant se détériorent graduellement et que nul n'avait songé, lors de leur conception (y compris l'artiste lui-même !), à leur conservation muséographique sur plusieurs siècles ! Un comble ! Je pense ici -c'est dramatique - aux oeuvres si évocatrices de Christian Boltanski, notamment celles où interviennent ces fameuses lampes à filament qu'on a cessé de fabriquer. En vérité, je vous le dis : il ne demeurera rien de nous !