vendredi 22 novembre 2024

Gabriel Fauré : un centenaire réduit au service minimum.

 Ne me parlez plus de ce musicien salonard, de ce moustachu vénérable et neigeux dont les morceaux suscitent des épidémies de bâillements ! Fauré, c'est ce vieux bonhomme barbant, ce parangon de chlorose "Belle-Epoque" où l'on traînasse son spleen ! 

vendredi 8 novembre 2024

Le tromblon d'oncle Picsou.

 Ouak ! (cri de détresse supposé de Donald Duck tel que rapporté dans les versions françaises des bandes dessinées italiennes de Mickey Parade)

Image illustrative de l’article Balthazar Picsou   

Dans les vieilles bandes dessinées populaires que je lisais petit, lorsqu'il m'arrivait de délaisser Spirou, Tintin ou Astérix, je jetais mon dévolu sur les Mickey Parade italiens traduits en français, qui comportaient toute une série de récits complets dus à des auteurs anonymes obligés, dans le studio pour le compte duquel ils travaillaient, de signer "Walt Disney". Peu à peu, justice a été faite, et leurs noms ont été révélés, leur oeuvre cataloguée dans des sites spécialisés de la Toile.

Outre les colères proverbiales de Donald, c'était celles de Picsou, son célèbre oncle grigou, qui m'amusaient le plus. Pour les exprimer à l'encontre de son neveu incapable, il usait de l'argument persuasif d'une arme à feu étrange et archaïque : le tromblon ! 

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Le tromblon brandi par oncle Picsou, capable de vous meurtrir gravement avec sa décharge à un coup, se présentait comme une espèce de fusil invraisemblable, droit venu d'on ne sait quel XVIIe siècle parallèle, qui présentait un canon à l'extrémité évasée. Je découvris bien plus tard que le terme tromblon avait deux synonymes, espingole et mousqueton, ceci à la faveur de ma lecture des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas et de ses suites, Mousqueton désignant le valet de Porthos, fidèle jusqu'à la mort. 

Loin de moi l'idée de m'amuser à marcher sur les brisées de Roland Barthes et de ses célèbres Mythologies ! Une arme imagée, archaïque et ridicule, une arme de bande dessinée qui ne fait mal qu'en imagination, dont on ignore les dommages réels... 

Prochainement : Gabriel Fauré : un centenaire réduit au service minimum.

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