Ragnachaire, roi de Cambrai, avait des moeurs si déréglées que ses parents et ses proches n'étaient point à l'abri de ses passions effrénées. (Grégoire de Tours : L'Histoire des rois francs chapitre premier traduit du latin par J.J.E.Roy)
Commençons ce billet irascible par un constat impitoyable : la télévision (peut-être faut-il définitivement écrire l'a-télévision, lorsque l'on se remémore ce qu'elle fut autrefois, avant que la réclame ne la corrompît sans appel) est fâchée depuis au moins trente ans avec la musique du sieur Achille-Claude Debussy. Cela remonte sans doute à ces humiliants zéro pourcent d'audience enregistrés lorsque l'ancienne France Régions Trois commit en 1988 une diffusion de l'opéra du susdit Pelléas et Mélisande qui fut promptement submergée par le tintamarre, le bazarnaum autour de la libération "en direct" des otages français au Liban...
En 1995 se produisit, ainsi que cela fut jà évoqué en ce blog, le refus de France Télévision de programmer Chouchou, cette improbable dramatique de la série fictionnelle La Musique de l'Amour, oeuvre au titre bien mal interprété !
Pourquoi donc une telle incompatibilité, dont les conséquences se font encore sentir cette année, puisque Arte elle-même n'a absolument rien prévu pour ce centenaire de deuil debussyste ce 25 mars 2018, date désormais à marquer d'une pierre noire culturelle ? Arte, m'objecterez-vous, est coutumière des non-célébrations de centenaires uniques ou multiples des morts de grands compositeurs. Rappelons Rimsky-Korsakov, Corelli, Scriabine, Albeniz, Granados et j'en omets...
Dans un dossier remarquable de deux pages intitulé Claude Debussy, ce moderne méconnu, dossier publié en ligne puis dans son édition papier les 23-24 mars, Le Monde essaie d'expliquer les raisons du désamour culturel entre Debussy et son pays, et constate que les Britanniques en auront fait plus que nous pour le commémorer. L'absence la plus choquante d'hommages demeure celle de la télévision car jusqu'à présent, il faut se contenter des cinq minutes trente-deux secondes consacrées au sujet "Claude de France" par Madame Claire Chazal fin janvier dans son émission "Entrée libre". Le silence ahurissant d'Arte dans ce domaine devient donc chaque jour plus obscène puisqu'elle se contente de la mise au "net" du concert diplomatique donné en ce début d'année pour madame Merkel tandis que l'Ina vient de réduire Debussy à la mise en ligne d'un documentaire de... 1952. Tout (ou presque) repose donc sur la radio publique : France Musique et France Culture (désormais bien plus référentielles qu'Arte devenue trop généraliste et branchée ultra présentiste, surtout côté hexagonal...) ainsi que sur Saint-Germain-en-Laye, qui reprend le fort peu glorieux rôle de la restriction de la gloire internationale de Debussy à la seule dimension locale, tels Diderot à Langres et Saint-Just à Decize.
Dans cette déplorable affaire, notre a-télévision apparaît désormais comme la télévision de la honte, le seul média qui n'a pas su, ou pas voulu consacrer la moindre émission digne de ce nom à la mémoire de Claude Debussy,
pourtant aussi important pour la musique que le furent les impressionnistes pour la peinture, Rodin pour la sculpture et Marcel Proust pour la littérature... Si en 2017, nos médias audiovisuels n'avaient pas octroyé la moindre attoseconde d'antenne à Rodin, le tollé eût été général, de la marine bleue aux forces politiques les plus écarlates. Le travail de la presse fut honnête, à la curieuse exception de nos mensuels consacrés aux disques classiques, qui n'ont été parturients (pour le moment ?) d'aucun numéro spécial ou thématique sur "Monsieur Croche" et son esthétique. L'édition a fait dans le passable (moins cependant pour Debussy que pour Madame de Staël, qu'elle sauva d'un désastreux bicentenaire marqué par l'absence et le silence intégraux, hors la Suisse, et encore).
Sommes-nous atteints, en l'hexagone, de surdité ou de cécité lorsqu'il s'agit d'honorer les personnalités antérieures à un passé par trop contemporain ? Il est significatif de se rappeler que le dernier documentaire digne de ce nom tourné sur Debussy remonte à 1990, et qu'il était allemand. La chaîne Planète, bien meilleure qu'actuellement, le diffusa en octobre 2000 (source : archives personnelles car j'avais en ces temps révolus la vilaine habitude de noter et lister les documentaires que j'enregistrais). Les documents sur Debussy hébergés par Ina.fr tournent autour du demi-siècle ou à peu près.
Si l'on se réfère à notre seul mois de mars, le mal paraît irréparable et le préjudice culturel commis irrémédiable. Or, voici qu'en ce jour (j'écris présentement ces lignes le 27 mars, soit deux jours après l'anniversaire du décès du susdit musicien) j'apprends qu'enfin Diapason a mis du coeur à l'ouvrage et annonce, pour le lendemain 28 mars, la sortie de son numéro d'avril axé sur Debussy ! C'est donc bien le scénario fâcheux de Diderot qui se répète pour Claude de France : commémorations limitées souventes fois au local, absence intégrale ou presque à l'a-télévision et parution avec un mois de décalage d'un numéro mensuel de magazine spécialisé à lui consacré. A la différence que, au contraire de Diderot pour lequel l'entrée au Panthéon fut un temps envisagée, nonobstant la perte des restes (pour Condorcet, en 1989, cela ne représenta pas un obstacle...) nul ne songea à proposer la panthéonisation du sieur Debussy ! Le Panthéon continue conséquemment d'être désespérément vide du moindre musicien.
Que reproche-t-on à la parfin à Achille-Claude ? Sa musique est-elle encore si inécoutable ? (il semblerait que les orchestres contemporains peinent à le déchiffrer, à le mettre en place si l'on en croit Le Monde) Casse-t-elle tant que cela nos oreilles accoutumées à des arts officiels auditifs omnipuissants et tonitruants tels le rap ou le rock ? Fut-il trop nationaliste, trop patriote, trop anti-boche ? Souffre-t-il d'une absence fâcheuse d'engagement politique, lui qui demeura au-dessus de la mêlée durant l'Affaire Dreyfus ? C'eût été pire s'il eût, comme le trop encensé Jules Verne, cette vieille barbe iconique xénophobe, ou tel Florent Schmitt son presque contemporain, proféré des paroles antisémites, par la plume ou par la bouche, s'il se fût acoquiné avec les ordures fragrantes d'immondices qui avaient nom Drumont ou Maurras, s'il se fût accommodé voire compromis avec le lobby colonial d'Eugène Etienne
et consort, lui dont finalement le seul tort semble être d'avoir intitulé un de ses morceaux Le petit Nègre, terme considéré comme ni péjoratif, ni insultant en 1900 et quelques. On prétend Debussy secret, difficile à livrer : il cachait avec soin ses opinions, dévoilait peu sa pensée... Ecrivait-il sincèrement ce qu'il pensait, ce critique, ce Monsieur Croche, ou dissimulait-il ? Acerbe feutré presque pudibond ou personnage acide et blessant mine de rien, doté d'une insultante subtilité, maniant le sous-entendu diffamatoire avec maestria ? Donnons un bref exemple : Debussy, dans son texte de Monsieur Croche consacré à Vincent d'Indy (monarchiste, nationaliste et antisémite), traita la musique Wagner d"héroïque cabotinisme".
Il collectionna les aventures féminines et sa première épouse Lilly Texier tenta de se suicider après qu'il eut rompu. Fut-il trop mâle pour notre irénique XXIe siècle aussi bien léché qu'un ours gluant en mauvaise gomme ou peluche ? Debussy n'est donc pas une personnalité "unanimiste" faisant à la fois sens et consensus, à son grand dam, contrairement à un Delacroix dont on annonce la diffusion du troisième documentaire consécutif en trois semaines à peine. Ah, si l'an passé, Baudelaire avait eu droit à la même couverture télé, à la même faveur "politique", censuré sous de Gaulle pour des raisons contraires à celles présidant au boycott actuel ! Hélas pour lui et pour Claude de France ! Si Delacroix
avait affiché un ultra-royalisme militant tout en ayant possédé exactement le même génie novateur dont ne l'eussent point privé les muses et les fées, nul ne parlerait plus de lui et il serait relégué dans des expositions confidentielles à la Félicie de Fauveau dont il eût partagé les idées. Car l'on sait que, depuis l'affaire d'école quasi jurisprudentielle du billet des frères Lumière en 1995, nos pouvoirs publics ne possèdent plus la capacité de dissocier l'oeuvre de son auteur, lorsque ses idées s'avérèrent déplaisantes nonobstant son génie artistique...La phraséologie a d'ailleurs opté pour le terme "nauséabondes". Cherchez la fosse à purin et le charnier à carcasses putrescentes !
Il existe cependant un paradoxe dans l'affaire de la négligence obtuse de Claude Debussy : un autre compositeur vécut peu ou prou les mêmes années que lui et présente des qualités éminentes propres à séduire tout le spectre politique, du bobo calcifié et ankylosé dans mai-68 au marinien bleu nostalgique du bouclier Pétain et de l'épée de Gaulle. Lui était glabre. Lui se sacrifia contre l'ennemi en 1914. Lui fut dreyfusard et écrivit l'Hymne à la justice. Lui fut féministe. Il se nommait Albéric Magnard et presque jamais, au grand jamais, une seule note de ses oeuvres n'a été ouïe à la télévision depuis quarante ans ou à peu près...
Si Claude Debussy n'est pas célébré comme il se doit en 2018, nul ne le sera après lui, ni les Fauré, ni les Saint-Saens, ni les Roussel qu'il côtoya mis à part peut-être Ravel... Le Monde craint à juste raison que le coche ne soit raté, comme pour Henri Dutilleux en 2016, réduit à la pantalonnade de l'affaire d'une plaque, événement clownesque, pourri de mauvais flegme, conté jà en ce blog. Quant aux autres commémorés possibles de l'an 2018, nés ou morts en 1768, 1818, 1868 ou 1918, ils ont du souci à se faire, décidément, compte tenu du stade avancé de putridité culturelle dans lequel nous nous complaisons et nageons comme un poisson rouge en un aquarium souillé par ses propres fèces ichtyologiques. Que transmettre en 2018 ? Delacroix, Apollinaire et mai-68 seuls ?
Prochainement : reprise de la série consacrée aux écrivains dont la France ne veut plus (23e volet). J'y aborderai le genre science-fiction en la personne de Jimmy Guieu.
Dans un dossier remarquable de deux pages intitulé Claude Debussy, ce moderne méconnu, dossier publié en ligne puis dans son édition papier les 23-24 mars, Le Monde essaie d'expliquer les raisons du désamour culturel entre Debussy et son pays, et constate que les Britanniques en auront fait plus que nous pour le commémorer. L'absence la plus choquante d'hommages demeure celle de la télévision car jusqu'à présent, il faut se contenter des cinq minutes trente-deux secondes consacrées au sujet "Claude de France" par Madame Claire Chazal fin janvier dans son émission "Entrée libre". Le silence ahurissant d'Arte dans ce domaine devient donc chaque jour plus obscène puisqu'elle se contente de la mise au "net" du concert diplomatique donné en ce début d'année pour madame Merkel tandis que l'Ina vient de réduire Debussy à la mise en ligne d'un documentaire de... 1952. Tout (ou presque) repose donc sur la radio publique : France Musique et France Culture (désormais bien plus référentielles qu'Arte devenue trop généraliste et branchée ultra présentiste, surtout côté hexagonal...) ainsi que sur Saint-Germain-en-Laye, qui reprend le fort peu glorieux rôle de la restriction de la gloire internationale de Debussy à la seule dimension locale, tels Diderot à Langres et Saint-Just à Decize.
Dans cette déplorable affaire, notre a-télévision apparaît désormais comme la télévision de la honte, le seul média qui n'a pas su, ou pas voulu consacrer la moindre émission digne de ce nom à la mémoire de Claude Debussy,
pourtant aussi important pour la musique que le furent les impressionnistes pour la peinture, Rodin pour la sculpture et Marcel Proust pour la littérature... Si en 2017, nos médias audiovisuels n'avaient pas octroyé la moindre attoseconde d'antenne à Rodin, le tollé eût été général, de la marine bleue aux forces politiques les plus écarlates. Le travail de la presse fut honnête, à la curieuse exception de nos mensuels consacrés aux disques classiques, qui n'ont été parturients (pour le moment ?) d'aucun numéro spécial ou thématique sur "Monsieur Croche" et son esthétique. L'édition a fait dans le passable (moins cependant pour Debussy que pour Madame de Staël, qu'elle sauva d'un désastreux bicentenaire marqué par l'absence et le silence intégraux, hors la Suisse, et encore).
Sommes-nous atteints, en l'hexagone, de surdité ou de cécité lorsqu'il s'agit d'honorer les personnalités antérieures à un passé par trop contemporain ? Il est significatif de se rappeler que le dernier documentaire digne de ce nom tourné sur Debussy remonte à 1990, et qu'il était allemand. La chaîne Planète, bien meilleure qu'actuellement, le diffusa en octobre 2000 (source : archives personnelles car j'avais en ces temps révolus la vilaine habitude de noter et lister les documentaires que j'enregistrais). Les documents sur Debussy hébergés par Ina.fr tournent autour du demi-siècle ou à peu près.
Si l'on se réfère à notre seul mois de mars, le mal paraît irréparable et le préjudice culturel commis irrémédiable. Or, voici qu'en ce jour (j'écris présentement ces lignes le 27 mars, soit deux jours après l'anniversaire du décès du susdit musicien) j'apprends qu'enfin Diapason a mis du coeur à l'ouvrage et annonce, pour le lendemain 28 mars, la sortie de son numéro d'avril axé sur Debussy ! C'est donc bien le scénario fâcheux de Diderot qui se répète pour Claude de France : commémorations limitées souventes fois au local, absence intégrale ou presque à l'a-télévision et parution avec un mois de décalage d'un numéro mensuel de magazine spécialisé à lui consacré. A la différence que, au contraire de Diderot pour lequel l'entrée au Panthéon fut un temps envisagée, nonobstant la perte des restes (pour Condorcet, en 1989, cela ne représenta pas un obstacle...) nul ne songea à proposer la panthéonisation du sieur Debussy ! Le Panthéon continue conséquemment d'être désespérément vide du moindre musicien.
Que reproche-t-on à la parfin à Achille-Claude ? Sa musique est-elle encore si inécoutable ? (il semblerait que les orchestres contemporains peinent à le déchiffrer, à le mettre en place si l'on en croit Le Monde) Casse-t-elle tant que cela nos oreilles accoutumées à des arts officiels auditifs omnipuissants et tonitruants tels le rap ou le rock ? Fut-il trop nationaliste, trop patriote, trop anti-boche ? Souffre-t-il d'une absence fâcheuse d'engagement politique, lui qui demeura au-dessus de la mêlée durant l'Affaire Dreyfus ? C'eût été pire s'il eût, comme le trop encensé Jules Verne, cette vieille barbe iconique xénophobe, ou tel Florent Schmitt son presque contemporain, proféré des paroles antisémites, par la plume ou par la bouche, s'il se fût acoquiné avec les ordures fragrantes d'immondices qui avaient nom Drumont ou Maurras, s'il se fût accommodé voire compromis avec le lobby colonial d'Eugène Etienne
et consort, lui dont finalement le seul tort semble être d'avoir intitulé un de ses morceaux Le petit Nègre, terme considéré comme ni péjoratif, ni insultant en 1900 et quelques. On prétend Debussy secret, difficile à livrer : il cachait avec soin ses opinions, dévoilait peu sa pensée... Ecrivait-il sincèrement ce qu'il pensait, ce critique, ce Monsieur Croche, ou dissimulait-il ? Acerbe feutré presque pudibond ou personnage acide et blessant mine de rien, doté d'une insultante subtilité, maniant le sous-entendu diffamatoire avec maestria ? Donnons un bref exemple : Debussy, dans son texte de Monsieur Croche consacré à Vincent d'Indy (monarchiste, nationaliste et antisémite), traita la musique Wagner d"héroïque cabotinisme".
Il collectionna les aventures féminines et sa première épouse Lilly Texier tenta de se suicider après qu'il eut rompu. Fut-il trop mâle pour notre irénique XXIe siècle aussi bien léché qu'un ours gluant en mauvaise gomme ou peluche ? Debussy n'est donc pas une personnalité "unanimiste" faisant à la fois sens et consensus, à son grand dam, contrairement à un Delacroix dont on annonce la diffusion du troisième documentaire consécutif en trois semaines à peine. Ah, si l'an passé, Baudelaire avait eu droit à la même couverture télé, à la même faveur "politique", censuré sous de Gaulle pour des raisons contraires à celles présidant au boycott actuel ! Hélas pour lui et pour Claude de France ! Si Delacroix
avait affiché un ultra-royalisme militant tout en ayant possédé exactement le même génie novateur dont ne l'eussent point privé les muses et les fées, nul ne parlerait plus de lui et il serait relégué dans des expositions confidentielles à la Félicie de Fauveau dont il eût partagé les idées. Car l'on sait que, depuis l'affaire d'école quasi jurisprudentielle du billet des frères Lumière en 1995, nos pouvoirs publics ne possèdent plus la capacité de dissocier l'oeuvre de son auteur, lorsque ses idées s'avérèrent déplaisantes nonobstant son génie artistique...La phraséologie a d'ailleurs opté pour le terme "nauséabondes". Cherchez la fosse à purin et le charnier à carcasses putrescentes !
Il existe cependant un paradoxe dans l'affaire de la négligence obtuse de Claude Debussy : un autre compositeur vécut peu ou prou les mêmes années que lui et présente des qualités éminentes propres à séduire tout le spectre politique, du bobo calcifié et ankylosé dans mai-68 au marinien bleu nostalgique du bouclier Pétain et de l'épée de Gaulle. Lui était glabre. Lui se sacrifia contre l'ennemi en 1914. Lui fut dreyfusard et écrivit l'Hymne à la justice. Lui fut féministe. Il se nommait Albéric Magnard et presque jamais, au grand jamais, une seule note de ses oeuvres n'a été ouïe à la télévision depuis quarante ans ou à peu près...
Si Claude Debussy n'est pas célébré comme il se doit en 2018, nul ne le sera après lui, ni les Fauré, ni les Saint-Saens, ni les Roussel qu'il côtoya mis à part peut-être Ravel... Le Monde craint à juste raison que le coche ne soit raté, comme pour Henri Dutilleux en 2016, réduit à la pantalonnade de l'affaire d'une plaque, événement clownesque, pourri de mauvais flegme, conté jà en ce blog. Quant aux autres commémorés possibles de l'an 2018, nés ou morts en 1768, 1818, 1868 ou 1918, ils ont du souci à se faire, décidément, compte tenu du stade avancé de putridité culturelle dans lequel nous nous complaisons et nageons comme un poisson rouge en un aquarium souillé par ses propres fèces ichtyologiques. Que transmettre en 2018 ? Delacroix, Apollinaire et mai-68 seuls ?
Prochainement : reprise de la série consacrée aux écrivains dont la France ne veut plus (23e volet). J'y aborderai le genre science-fiction en la personne de Jimmy Guieu.
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