Il y a environ une année, en ce même blog, je faisais part de mon inquiétude devant des commémorations culturelles partant à vau-l'eau à l'exception notable de William Shakespeare, le cas le plus emblématique et scandaleux demeurant alors Cervantès. Je craignais que Jack London lui-même, qui fut un de mes écrivains de chevet des années 1990, passât à la trappe. Il n'en fut heureusement rien, mais London demeura hélas l'exception confirmant la règle omnipotente shakespearienne, tandis que Leibniz devait se contenter d'une programmation à la sauvette d'Arte en milieu de nuit ! Sans oublier l'abracabradantesque production allemande d'un documentaire consacré à Saint Martin !
Comme nous le savons, 2017 a d'ores et déjà fort mal commencé. Rodin tient la corde, et, à ce stade de l'année, il apparaît comme la vedette incontestable et (peut-être) unique des célébrations de ce millésime. Rien ne filtre au sujet d'Edgar Degas,
ce qui est inquiétant : les expositions majeures à son sujet paraissent trop récentes pour qu'il ait droit à un bis repetita, à moins qu'on l'ait programmé trop tôt, comme au musée d'Orsay. Ce sont Pissarro
au musée Marmottant (jusqu'au 2 juillet) puis Sisley
à Aix au Caumont centre d'art à compter du 10 juin 2017 qui partagent les honneurs.
ce qui est inquiétant : les expositions majeures à son sujet paraissent trop récentes pour qu'il ait droit à un bis repetita, à moins qu'on l'ait programmé trop tôt, comme au musée d'Orsay. Ce sont Pissarro
au musée Marmottant (jusqu'au 2 juillet) puis Sisley
à Aix au Caumont centre d'art à compter du 10 juin 2017 qui partagent les honneurs.
S'il est logique et légitime de laisser dans son caniveau une ordure de la nature d'Edouard Drumont (c'est moins le cas pour Léon Bloy
qui a son club : il eût mérité quelque chose ne serait-ce qu'un article dans Le Monde des Livres ou Le Magazine littéraire - après tout, on imprime encore certains de ses ouvrages, ce qui n'est pas le cas d'Anatole France dont je suis un des derniers partisans), je trouve tout à la fois regrettable et indigne le traitement d'Octave Mirbeau
par les pouvoirs publics (confère ce sujet abordé le 4 février dernier sur mon blog). Quant à Germaine de Staël, sans doute restera-t-elle réduite à une édition pas tout à fait intégrale de La Pléiade,annoncée par Gallimard, collection livresque fort onéreuse s'il en est.
qui a son club : il eût mérité quelque chose ne serait-ce qu'un article dans Le Monde des Livres ou Le Magazine littéraire - après tout, on imprime encore certains de ses ouvrages, ce qui n'est pas le cas d'Anatole France dont je suis un des derniers partisans), je trouve tout à la fois regrettable et indigne le traitement d'Octave Mirbeau
par les pouvoirs publics (confère ce sujet abordé le 4 février dernier sur mon blog). Quant à Germaine de Staël, sans doute restera-t-elle réduite à une édition pas tout à fait intégrale de La Pléiade,annoncée par Gallimard, collection livresque fort onéreuse s'il en est.
Quant à Jane Austen, on peut désormais affirmer que le soufflé (qui en 2012 sur Arte, avait occulté Dickens) est bel et bien retombé : en témoigne la distribution déplorable de la dernière adaptation filmique de l'écrivaine par nos amis d'Albion Love and friendship
l'an passé, sans omettre la Bérézina du plaisant pastiche d'horreur (enfin paru ces jours-ci en DVD) Orgueil, préjugés et zombies où officie notamment Matt Smith. La sortie française de ce film fut littéralement annulée dès que tombèrent les premiers - mauvais - résultats au box office états-uniens.
l'an passé, sans omettre la Bérézina du plaisant pastiche d'horreur (enfin paru ces jours-ci en DVD) Orgueil, préjugés et zombies où officie notamment Matt Smith. La sortie française de ce film fut littéralement annulée dès que tombèrent les premiers - mauvais - résultats au box office états-uniens.
Ceci est un point de la situation. Laissons donc le génial Rodin régner culturellement sans partage sur les commémorations de l'an 2017 et s'épanouir tout son saoul en son sanctuaire du Grand Palais. De toute manière, je compte me rendre à l'expo du centenaire (qui le confronte à des artistes plus contemporains) l'été prochain. Selon moi, c'est le grand dessinateur Frank Pé (que j'ai toujours admiré, dès sa première carte blanche parue dans Spirou en 1973), qui a su le mieux parler de Rodin et le faire aimer, dans une fameuse histoire complète consacrée au marcheur ou Homme qui marche, que Spirou publia au début des années 1980.
La prochaine fois, j'aborderai le problème des films de Dakota Fanning, désormais fort maltraités sur les écrans français (lorsqu'on veut bien daigner les sortir chez nous).
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