J'aurais pu intituler cet article "Louis Feuillade : l'Ecran fantastique seul ? "
Ce fut un réalisateur éminent du cinéma muet français, des films à épisodes : trois titres suffirent à assurer sa gloire : Fantômas (1913-1914), Les Vampires (1915) et Judex (1916).
On parlait à l'époque de ciné-romans. Hélas, en 2025, si l'on veut absolument voir ces feuilletons filmiques détonants, on est tenu de payer un abonnement à la plateforme de Gaumont ! Tout cela apparaît d'autant plus contrariant que Louis Feuillade semble absent des commémorations officielles de 2025, comme d'ailleurs Max Linder, cet autre génie du cinéma muet.
C'est à croire que nos pontes de la culture sont en train de fabriquer une fable selon laquelle, passé le quatuor frères Lumière, Alice Guy et autre Méliès, il n'y aurait plus eu de cinéma français jusqu'à Jean Renoir ! L'absence mémorielle de Louis Delluc l'an passé aurait dû m'alerter.
Comme par hasard, Delluc fut aussi scénariste de Germaine Dulac, l'autre femme cinéaste qu'on s'acharne à ignorer.
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