vendredi 12 août 2016

Ces écrivains dont la France ne veut plus 13 : Lamartine.




 https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/22/Lamartine_1836.JPG/220px-Lamartine_1836.JPG

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emporté sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
 
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
 
Où tu la vis s’asseoir !


Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
 
Sur ses pieds adorés.
 

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
 
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos :
Le flot plus attentif, et la voix qui m’est chère
 
Laissa tomber ces mots :

« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
 
» Suspendez votre cours !
» Laissez-nous savourer les rapides délices
 
» Des plus beaux de nos jours !
» Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
 
» Coulez, coulez pour eux ;
» Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
 
» Oubliez les heureux.
» Mais je demande en vain quelques moments encore,
 
» Le temps m’échappe et fuit ;
» Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
 
» Va dissiper la nuit.
» Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
 
» Hâtons-nous, jouissons !
» L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
 
» Il coule, et nous passons ! »


Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
 
Que les jours de malheur ?

Hé quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ?
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
 
Ne nous les rendra plus ?

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
 
Que vous nous ravissez ?

Ô lacs ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
 
Au moins le souvenir !

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
 
Qui pendent sur tes eaux !

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
 
De ses molles clartés !

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
 
Tout dise : Ils ont aimé !

(Alphonse de Lamartine : Le Lac (quatorzième Méditation)) 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/db/Alphonse_de_Lamartine.PNG/220px-Alphonse_de_Lamartine.PNG   
Cette citation  intégrale du Lac s'imposait en ouverture de mon texte. Il demeure la pièce la plus célèbre (du moins en une époque pas si ancienne) des Méditations poétiques, dont le retentissement littéraire, lors de leur publication en 1820, fut considérable. Cependant, je n'ai pas choisi de privilégier l'idylle désespérée du jeune poète romantique, remontant à l'an 1816, cette année sans été, amour absurde l'ayant foudroyé à Aix-les-Bains, amour désespéré d'un jeune homme souffrant de langueur pour une femme poitrinaire plus âgée, Julie Charles, disparue à 33 ans, mariée à un barbon qui l'enterra, l'aéronaute, pionnier des ballons, contemporain des frères Montgolfier Jacques Charles (1746-1823), qui s'illustra dans la conception du ballon à hydrogène et effectua un vol historique avec Noël Robert. 
Cependant, par-delà cet amour absurde, notre mâconnais, né le 21 octobre 1790, auteur aussi de Jocelyn (1836) et Graziella (1849), mérite mieux que l'étroitesse d'une vision restrictive à laquelle on le limite comme poète grotesque, trop lyrique, limite pleurnichard et mélo, forcément dépassé de nos jours. Le Lamartine académicien, historien et politique, favorable à l'abolition de l'esclavage, me paraît bien plus passionnant à évoquer. 
C'est donc du Lamartine élu en 1829 à l'Académie française, du Lamartine de l'Histoire des Girondins et de la révolution de février 1848 dont je souhaite avant tout vous parler. Un Lamartine parfois mal jugé, qui se fit mal voir de sa famille politique de départ (il fut originellement favorable  au parti légitimiste, puis à la Monarchie de Juillet et, après divers échecs, fut élu député de Bergues en 1833) parce qu'il glissa vers la gauche, une gauche certes relative.
Alphonse de Lamartine fut un endetté notoire, publiant l'Histoire des Girondins en 1847 autant pour des raisons financières que politiques.
Comme après lui Victor Hugo, ce fut non sans difficultés qu'il parvint à intégrer le sérail de l'Académie française, après avoir essuyé plusieurs échecs cinglants. Battu ue première fois en 1824, puis à maintes reprises en 1826, Alphonse de Lamartine se vit en 1829 confronté aux intrigues destinées à faire barrage à son élection. Le fauteuil de Pierre Daru
 https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ac/Pierre_Daru.jpg
 était alors vacant. L'Académie française représentait un bastion, une forteresse du néo-classicisme qu'il fallait prendre d'assaut. Paradoxe : faut-il rappeler que le premier romantisme, celui de Chateaubriand, était classé à droite, opposé au bonapartisme, bien que la figure napoléonienne et son épopée fascinassent bien des écrivains ? Le légitimisme originel de Lamartine, de même les faveurs dont Victor Hugo bénéficia sous la Restauration, qu'il se fût agi de Louis XVIII et de Charles X ne sont pas le fruit du hasard. 
Les autres candidats au fauteuil de Daru se désistèrent afin de permettre l'élection du poète ; pourtant, François Andrieux (1759-1833), alors secrétaire perpétuel, tenta d'opposer la candidature du duc de Bassano (lui-même exclu lors de la "purge" de 1816 qui vit l'exclusion de tous les académiciens ayant été favorables à Napoléon, bien qu'on puisse objecter que Daru lui-même servît l'Empire) à  celle de Lamartine. La machination réactionnaire échoua : Lamartine fut élu le 5 novembre 1829 par 19 voix sur 33 votants. Il est des intrigues inefficaces... heureusement pour l'Histoire. 
Dès lors, Lamartine soutint toujours les candidats romantiques et modernes à l'Académie française, leur apportant son suffrage : Hugo, Vigny, Balzac (Chateaubriand  les soutint également).
 https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d8/Andrieux,_Fran%C3%A7ois.jpg/260px-Andrieux,_Fran%C3%A7ois.jpg
Lamartine, voyageur en Orient, député, se fit remarquer pour ses positions anti-esclavagistes : en 1834, il fit partie des fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage. Son évolution à gauche demeura ambiguë, puisqu'il continua à défendre la propriété. Pour Frédéric Bastiat, Lamartine ne comprenait rien à l'économie. Bien qu'il remplît consciencieusement sa tâche de député, il fut en proie à de graves soucis d'argent. Il envisagea d'abandonner la politique et se remit à l'écriture : l'Histoire des Girondins en résulta en 1847. 
La rédaction débuta au mois d'août 1842. Huit volumes furent écrits en tout. La première édition parut entre le 20 mars et le 12 juin 1847. On se gausse de la faiblesse de l'oeuvre historique de Lamartine par rapport à celle de Michelet. Pourtant, l'ouvrage fut un succès et contribua à imposer le mot "Girondins" en lieu et place de Brissotins ou Rolandistes. 
Au fil de l'ouvrage, Lamartine se détache peu à peu des Girondins et déborde son Histoire de la Révolution jusqu'au 9 Thermidor. Il ne peut s'empêcher non d'éprouver de la sympathie pour les Montagnards, mais de justifier partiellement leur politique. Lorsqu'il doit traiter le cas du malheureux monarque Louis XVI, Lamartine apparaît parfois gêné aux entournures. Ce flottement de sa part lui valut les vives critiques de ses pairs. Le poète se trouva écartelé entre le monarchisme et les positions démocratiques avancées de Robespierre et de ses amis.  
Joseph Guadet (1795-1880), neveu du conventionnel girondin Elie Guadet (1758-1794), fournit à Lamartine une documentation inestimable : ses propres archives familiales. Cependant, il se sentit trahi par le résultat, accusant Lamartine d'avoir travesti les faits.
Il est inutile de s'appesantir trop longtemps sur les événements de 1848. Devenu ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire de la IIe République, Lamartine s'illustra dans la séquence historique célèbre au cours de laquelle, au drapeau rouge, il préféra, en un discours fameux prononcé à l'Hôtel de ville de Paris le 25 février 1848, le drapeau tricolore. Selon le poète, le drapeau tricolore était universel : il avait fait le tour du monde au contraire du drapeau rouge.
Lamartine fut assez naïf, avec ses confrères ministres, de croire que le suffrage universel masculin, nouvellement instauré, entraînerait l'élection d'une assemblée constituante favorable à la République et à la révolution de février : les résultats électoraux furent contraires à leurs espérances. Dès lors, la nouvelle commission exécutive remplaçant le gouvernement provisoire glissa à droite, appliquant une politique toujours plus modérée, jusqu'à la fermeture des ateliers nationaux et la répression sanguinaire des journées insurrectionnelles de juin. Sa carrière politique ruinée, discrédité, Lamartine n'obtint qu'un score ridicule aux élections présidentielles de décembre 48 : 0,26 %.
Force est de constater qu'après 1849, outre la fin de ses ambitions politiques, Lamartine amorça un déclin littéraire certain. Il fut contraint à des publications alimentaires, malgré la rente que lui rapportait l'Histoire des Girondins. Sa générosité (comme celle d'Alexandre Dumas), ses dettes, son goût pour les grands domaines, le poussèrent à vendre Milly vers la fin de sa vie, sous le Second Empire. Il mourut, presque ruiné, le 28 février 1869.

data:image/jpeg;base64,/9j/4AAQSkZJRgABAQAAAQABAAD/2wCEAAkGBxMTEhUSExIVFhUVFxYXGBcXFRcYGBcYGBUXFxUXGBcYHSggGBolHRUVITEhJSkrLi4uFx8zODMtNygtLisBCgoKDg0OGhAQFy0dHR0tLS0tLS0rLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0rLS0rLS0tLS0rLSstKy0tLf/AABEIAM8AoAMBIgACEQEDEQH/xAAcAAACAwEBAQEAAAAAAAAAAAADBAECBQAGBwj/xAA6EAABAwIEAwYFBAEBCQAAAAABAAIRAyEEEjFBUWFxBSKBkaHwBhMyscFC0eHxFCMHFSQzYnKCorL/xAAXAQEBAQEAAAAAAAAAAAAAAAABAgAD/8QAHhEBAQEAAwADAQEAAAAAAAAAAAERAhIhAzFBUWH/2gAMAwEAAhEDEQA/APA1CC4ngqtVWNPe3upY1cUODyi0xxXUmJqnx1RTAgwIjTHv7q4ZPgitw08EacdTqC9vRWYZtlTFHCg6Hp4JqjTDBA/tTsVJSZw/M9JU/wCOBuTzJWnRaOFz49Fz2nSL+9lPY4yK1PaVQZrwVoYmlO3h0SbmxOoGv76qpRYTqPVBV4OjxumXtB0H2QHUxwKqJuqfN5+qBUBRnsA0QKjRqN1USkPPEqwxB4nzS6kHgkDOrun6j5/lFp4gjc8NeKVJA3uoabowub+VcBdTFz42RqTUWlRt4TtKlJVKbJWnhqFoXO1UitChdMMolNU2CJCbbRA8vNRrphWnTyyCrsoyJJAAuS6wFr34K1Qb+iO3sP8AyKXy31CxtQguLYLi0XIE2EmB4FG+mTWa3Hue7LhWioLS873/AEibDnC0n0a5ylopkmxa+mWkHYZgdNbwOi9T2L8N4TD3pUyCdSXEk8ytWpgKTrlo9/da/wCLnH+vBYzBObTD6rBTuW3cIHDvGNeazMRhrSIIO+xG9+C9b8TdnBrG1HHOxpylp0g/S5s6OBAWHVwVjB5kE7neOHHzU7gvFhVcINj6JF4jQaLSxhhsTCy3N8l243Y48pgb6gulXkb25DdNVRPVKVBZXE0NzSN1VpkqXDQrhrfRVqXFS0KQ0cValTE9FtZYCCf7TFIEIeX7phlRQo3SC0qItpZZ+FWnSC510hmmVZ9WBMqrDpmgqHvCFCUWZue3mtTsWoJzE92THDKDAjlH3WYwkCwE6gcTtdA+B8FWxGfO6KQp5XZYAa4jugf9VpRh4vodKu2Q3M0ToMwnyRcZVDWGDsvkeF+GX0qoNWjVrAnvFjmtqRMTLjGs3kabL23ZOFq0nkTUNNwlrasFw5S0wR0Phx1XOVv4872z2riq7xQdWpsZIOUNOd0SdzbTwTVbEtYA4XgXbuRp5Jj40wbWOp1SOVtjsbeKR7IYAC8MBptEue50NaNB3n+QGtkWaPqsnGO725B0Jt0P2Sb2rT7Zq5iIblAnfiBY7TafFZDT1Gs/hXxcuX2FUb4Jaq1PvaPZS1SlPgrlRYSjZSGaE7Si1GwVFMX9+yqSHkOuiJh2398EQsJv6JvDMiLLa0hSsYJ6q9IImIpy4niSfVEaxTvis9Hw0Cw/ladFpEH0WfQZcXlOEwRB8FFXDRrCb/dEbSzX/CVDJuYvsmWv4aoKzBLg2bZoEG/CeRuvQfC3aOFo4drTWpgZnZszgAHk/Te8gCPCV5inWLbxuladQfOuWtyuMgkDOHGbj9Vii1XGvpOJxlJxAJgi7HNdY8QHb7SEk3tTIYLSSJgm/wDSy2fElBzGsc1gYHd11MHK0zAJAHdGxKcxtCTbl6/f+FPrprH+IQ+uIgCZA17vMRqncXTFCvhm02OqUamZjmzag4jLSeBvmDqgI6q1XFsykNMuiIibjkJKze0viGs7DBlCnkfULab31SMzSWkODGixgB3eJ4WKqJrDe4lgBMyXHh3R3W+ENlICl7lOYgkunbQdBYeiBIg20W41yqjqf2CEWSrurcT+6Gx94A1VxNVq0J4qG4eyNVJAkqRVCqUWBBicoUoiUA1AP5TuEeDc6jl9kWmFK1Pf3ur5YjnCLWMHiq80F1MQLa/ymKTd3a+9EKmyATKh9W+vqhoZNUgwPf7IzcRkB1vukKb4Clj0ExmJcI2j+VoU8C1z8xLWgtguc3MRBg5QbT9Ky6TjIV+061N9J4qaU2ueHbtcB3QDzMW3RnqpXuanadJlBwdXzNiADY6REAlYmL7VAYDRl7nQ2m0XJJ7tNsc5Xyul229o+hsxwgAneBfzKUOIe821O4168lc+Ki/K/QGL+KsB2e35RrNL2ABzaAzvLgO8XZNCTP1ELwfbn+0OljHtb/iOZTDv+cagzi0ZnNa2LAm2Y6rwrawDQ0w+NGi1Mc8o+s8yruJMFzieAi3gNAFXWC869YzEMe0OYZB0PTUHnISlZ0ApPsisGio3SHBwA0giD6geaJWN54rnmXG1FUTayrTqRdBdWVfmWMK4imPn5jAv+FJd46pUmys0noljFM8bLTwhkcLLMpvHVN0HHSYRy+jGnXIS1amTeLHyTLmyJ5+Su6kco9PyhVJAE209lVZR5Jtot19FSm83v0/MoGAupiENjCTZXDp38EShUvyCGEoMtf8AZeU+KsZLhSH0tu7m43E9B/8AS9dicUGNLzo0See/4C+eOBeS9x7ziSec38lfxz3Rz/hcXPuyM07DTfmua0N6H2FdzCOh3XaokXoM3PhzRi9ut3HYAw3xOpQqNLMb297p51K2wCi1WFaeLqNcHgNkbbQdQU8ztFr7HuHhPd8DslP8QH9Q8UI0AbNIdpp/OqLJW9aNRp3H8qEthq76dj3m8Dt0Kf8AmNN2o+mBDUwxu5VGlRUqSbrMcpOA0vzR6da6zW1oTmCrZtgixo9CG7cTt1RqtS0RpMJWtWgjiP3+6Bi8TcDz+6F6tWqCNEtUdAgID60utC4vJMWj3unE6YZYbKGPgwhF2wQ8wlzibNBJ6C6MbSHxJiD3Kc2MuN/AD7lYT3/2rYisXuLnauPlyHIIQXbjMiLXALi4o2Hde+m/Pkh/LhZksqkKW1uJUZVUDktkb1erV2VsIYKC+nB6hEwz1r9GfY9R8oeGqRUHA28dvshO1Q3u2OhRIzbc47IVMlVp1cwBnUX6ixVo0UkUMMx6pzCHKRHvVBpixJ32tKawouIHG/4Ra0h1r8xA6+hS9V955JajWPHSVz3ymQWuDrqaVWJ0QHPGyjNCQN84j3ooxB/0Xm+w8CQEAFBx1Q/J1/U23qjFMolQ0KZUBdULtG/vkisCC16I081NVB3idrIZpDgrUnymKTY81G4WXU6rqTrprtEA94DrHokF0nqL4OTKFPHRSxyglONp3s10Et8R+U85tlksqRDxt9lq5rA6rnyVBKTkU14SZqQfyiFwMDZThWZr5qHVlAGt0sSrkSaeRsoNVLmouNSVsYXOYN0tjqndaOp/A/KIX2PNL41tm9PytGpYFSuhcArSu4jYKsrlCCMx4TLMRskAjMRYpfEj1SRsm6zpSrkxNVClVIXB6WGplOUnQ0jhcJSnCK18mPBTTF86JSdLh1SxciUn3Fk4x+oYlKvKLiXd49SlibrQIKrmVnEKrWylnFxKmu6SOQjxU1e7bffkrVMKWhpJ+oExwj+0MVhWYrOVciWc5un4Vmt6qoplXkjiswnywotyVRVVg5SVAUGqfBFel6hVQVzXK+WUNpt0RdvcrNF2s5LhSOqE0lNYWpeOKGUcJIPG65hRKliR4j8rm32STNcd4jn+UGExXsXdUAogULVdpifeymE1TpiM36pbHD6gi1mlh8AKeVz8IaocJLiHvM7tcBZh5QtSlhezsQId/wAO/YB5BB/7XyOCSq1sW1x/1Wkg65gDZaY7YxQaHVsPTqMAuTkdNuRK5+ukxh9tfDTqAL2PFamBJLdWjiQJt0XniBstXtHtMZ3uof6bXiCxs5QNwJ0lZLbLrx39Rc3x0HVc4nj6KwqKHVEhUAqfBSHLiZWYJyBUTZCXcy6QtTp2UB5hFZxVmNadZGviggtcU1h2oTgBoFdp4hGMti9dZXUm3CioNERo7yfxjGINyEIBHxDe8UNlO0ojIDFOKB+WYtp97IgEI0AtIO4hDAVX0ZBaHCReHAX8QVFetTyCH1S+SQCWwDxPHwhL/LG6j5fJONqmVEpMmeIUFi7IUgKVLiOCJ8k7+qq5nP7rMoArNXKWpZSo1VazREKuDZZgy1VLUdoXZVmAhQCiuZxUsp3mLBZnNai0xouyq+HbsisO8kOK5lIRMrUrdiPzHTzChnY9SYt5rn2mL60g0KHQW+K2D2G8f2FX/cD5gR5rdo3WvOv4cFVi26/YlQbAzG43KqOw6oP0x/5N/dV2mJ61lvpe5UikTeYWuzstznZQ2/CQjjsOqLZP/ZvPmjserz76ZQxRJ/uFu1uyH6keoQD2aeKe0HWsgsA92Utanz2c72UEYN+u3UJlGFhTlS6nGqbFEgIBZdbWwDKOKs0IlSj7lXZhXcE6MDDZU1W7J2jhCdPfBCfQINx9kacKkI+FaZtdFbhyQn+zcF3wNj+yLyMj/9k=

Prochainement : j'aborderai le problème de la non diffusion (celle-ci se fait attendre) des deux ultimes téléfilms de la série Nicolas Le Floch.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire